nom ☾ c'est c'est simple, c'est facile à prononcer, on ne bute pas dessus, pas de haussement de sourcils, pas de grimace, tu te fonds dans la masse, c'est Sively, c'est tout. prénom ☾ l'ordinaire côtoie l'extraordinaire, c'est étrange, c'est bizarre, c'est pas commun, ça sonne bizarrement pour ceux qui ne sont pas de chez toi, pour ceux qui sont étrangers à ton pays, à ton foyer, Lazare, ça se porte, ça s'endosse, c'est pas n'importe quoi, pour n'importe qui. âge ☾ t'en as vu des choses, t'en as vécu des choses, trop peut-être, ça s'voit sur ton visage, tu comptes plus les marques que le temps, ce fourbe, te laisse chaque jour, chaque minute, tu comptes plus les étoiles qui naissent et s'éteignent pendant qu'toi, t'es là, à les observer scintiller et agoniser. trente-six ans, t'es vieux garçon. métier ☾ c'était pas ton rêve, ça t'est tombé dessus, comme ça, t'as rien d'mandé est pourtant, t'es là, chaque jour, à la même place, tu souris, quelques mots échangés, tu sers, tu vends du rêve en barquette, quelques frites pour un plaisir maximal, dans ton food truck, t'es un producteur d'orgasme gustatifs. origines ☾ t'es d'un peu partout, citoyen du monde, mais t'es né en France, à Paris, ville d'amour, ville poubelle. à porto-vecchio depuis ☾ t'as débarqué il y a quelques mois seulement, t'sais plus trop, quatre, cinq sûrement, t'as pas eu l'temps de découvrir les alentours, tu tires pas de plans sur la comète, une envie de renouveau, un battement d'ailes, tu pourrais disparaître du jour au lendemain. situation émotionnelle ☾ un peu perdu, un peu amer, tu préfères la solitude, fidèle compagne qui s'immisce dans ta vie comme au pieu, t'en as fait ton épouse, à la vie, à la mort. orientation sexuelle ☾ tu n'as jamais butiné les douces lèvres d'un homme, jamais un regard amoureux ne s'est perdu sur une personne du même sexe que toi, non, tu préfères ces demoiselles, réellement.  situation financière ☾ t'es pas l'plus pauvre, les frites ça rapporte pas des millions, mais disons qu'ta des amis hautement placés, actuellement six pieds sous terre. traits de caractère ☾ t'es étrange, un peu bizarre, t'es souriant sans être sincère, tu remercies en insultant par derrière, t'aimes pas les gens, l'humain sent mauvais, l'humain est mal élevé, toujours râleur, un peu égoïste parfois, moins tu parles, mieux tu t'portes, alors tu te contente de montrer tes canines scintillantes aux nombreuses significations, bonjour, au revoir, merci, de rien, connard, enflure, raclure. T'es pourtant pas vraiment un violent, un gros dur, t'évites les ennuis, les emmerdes, tu contournes ce que tu pourrais affronter, t'ignores ceux que tu pourrais insulter. Sourd, aveugle, muet, les remarques glissent jusqu'à toi et s'évanouissent, n'arrivent que très rarement jusqu'à tes oreilles, jusqu'au creux de ton estomac pour y faire naître un semblant de haine, ça arrive, ça existe. Tu fais semblant d'être invincible et invisible. Tu feins un personnage hors du monde, loin des autres, qui ne s'inquiète de rien, tu feins mal garçon. Au fond t'es le père qu'on aimerait tous. T'ouvres ta porte aux plus démunis, aux paumés, aux meurtris, aux éclopés, t'ouvres sans rien dire, tu poses ton cul et t'écoutes. T'accueilles les espoirs et les déboires d'autrui, de ton entourage, des mots pour encourager, des bras pour réconforter. T'es bienveillant, mais tu t'oublies pas garçon. C'est peut-être pour ça que t'es un peu seul, que le soir, en rentrant, t'as que ton lit pour t'accueillir, t'enlacer, t'aimer. Ton entourage se résume à quelques âmes privilégiées, récoltées ici et là. T'as pas de grosse fête à ton anniversaire, des confettis dans les verres et trois litres de vodka dans le sang, non, t'as la descente facile mais pas de bras pour te ramasser quand ta vue se brouille. Tu te laisse porter par le vent, par la vie, demain n'existe pas, tu fais pas de plans, tu vis au présent. On se bouscule autour de toi, on marche vite, on parle vite, on s'énerve, on s'excite, c'est nocif. T'as appris à t'arrêter quelques minutes, quelques heures, quelques jours, à t'allonger, à observer le monde s'activer sous tes yeux, à apprécier le calme. Au fond t'es pas vraiment méchant, t'es pas vraiment louche, t'as tendance à te montrer grave et distant aux yeux du monde pour ne pas laisser paraître l'humain doux et bienfaisant. T'es pas démonstratif, les marques d'affection, les câlins et autres guimauvetés, c'est pas ton truc, t'es plutôt froid aux premiers abords, plutôt distant. On te cherche, on essaye de te pousser à une étreinte, à quelques mots sympathiques, attachants, c'est rare, ça arrive, gagner au loto serait plus probable. tu ne planifies rien, tu ne promets pas, tu n'attends rien de demain, tu suis la course du soleil et celle de la lune, tu ne penses pas au futur, aux projets, aux sorties, on t'appelle souvent le jour-même, quelques heures avant pour une soirée, pour se voir, tu débarques à l'improviste, t'es un  électron libre.   maintheme ☾ paradis → la ballade de jim. avatar ☾ ryan gosling

t'y crois ? ☾ tu l'as côtoyé, tu le pensais de ton côté, ton ami, ce fourbe. T'y crois, t'y crois pas, tu sais pas trop. Souvent, tu te dis qu'une merde ou deux, ça arrive, c'est comme ça, c'est dans la nature de l'homme de se foirer, de se ramasser de temps en temps. Mais Quand la pression est trop forte, trop insupportable, t'as seulement besoin d'une chose sur laquelle te défouler, une chose à blâmer, un responsable de tes maux alors il t'arrive jurer, d'hurler, de cracher sur une l'invisible, l'impalpable, l'intouchable quand cet enflure se joue de toi.
échelle des emmerdes ☾ les poches pleins, un toit, une occupation et un cadre idyllique, tu t'en sors bien dans pas mal de catégories. Mais celle qui permet à l'homme de survivre, de ne pas se ronger la queue dans son coin, seul, t'y arrives pas. Les relations humaines, aussi bien intimes qu'amicales, c'est l'épreuve de trop, le but inatteignable.
groupe ☾ bris'miroir.

Salope. Catin. Crevarde. Tarée. Putain. Folle. Branleuse. Connasse. Salope. Catin. Crevarde. Tarée. Putain. Folle. Branleuse. Connasse.
Ils tournaient dans ton esprit comme une vieille pellicule un peu usée, un peu brisée, où seuls les moments clés d’un film trop fade passait en boucle, encore et encore, sans cesse. Tandis que tes ongles se plantaient dans ta chair, lacérait les paumes de tes mains, ton regard, bien plus profond et menaçant que les abymes d’un océan, l’étripait. Elle. Tu te détestais d’avoir envie d’elle. Ses genoux frottaient le vieux planché, essuyaient les perles salées venues mourir sur le bois rongé par le temps. Elle se rapprochait de toi. Tu pouvais presque sentir son odeur, sa chaleur, haut le cœur. Tu reculais instinctivement. Les poings serrés, le visage fermé, tu pouvais la sentir, nichée au creux de ton estomac, endormie depuis des mois, elle se ravivait, la flamme, un peu plus chaque minute, chaque voix que sa voix de pute se perdait jusqu’à tes oreilles, chaque fois qu’elle ouvrait sa bouche, elle nourrissait une haine sans nom qui ne cessait de croître. Rire. Pleurs. Cris. Ca s’alternait, elle dansait sur mille pieds. Lionne aux griffes acérées, animal désespéré, elle s’est jeté sur toi, agrippant ta chemise, mutilant ta peau de ses ongles mal coupés. Ton bras comme barrière, tu l’avais repoussé, violemment. T’as fondu sur son corps frêle, les canines scintillantes, l’œil noir. T’aurais pu, ce soir-là, l’éventrer, l’étrangler, ta main s’est resserrée sur sa mâchoire. Tu forçais. Un peu plus. Ses os craquaient presque sous tes doigts. Elle le méritait, garçon, t’aurais dû, t’as pas pu. Un bond en arrière. Quelques pas de plus. T’avais quitté ton foyer. Tu rasais les murs crasseux de la capitale, âme en perdition. On riait dans les cafés, on déambulait dans les rues, imbibées d’alcool et d’amour. L’envie n’y était pas, le cœur absent, coquille vide. Alors t’as tourné, rapidement, une ruelle sans importance, à peine assez grande pour que deux corps s’y rencontrent, t’étais seul. Et ça t’est venu. Soudainement. Tu pouvais les sentir rouler sur tes joues. Surprise. Les images, les sensations, une vague s’abattait sur ta petite personne, elle te brisait de l’intérieur, te noyait, tu succombais. T’as glissé le long d’un mur, t’as serré tes genoux contre ta poitrine, et tu l’as laissé te submerger. Saccadé de sanglots, ton corps de t’appartenait plus. Hurlements, gémissements, les hoquets t’empêchaient te respirer, tu mourrais, t’agonisais entre ces murs, à l’abri des regards indiscrets. T’étais seul. Dans un accès de folie, elle t’avait pris ta progéniture avant de se tuer elle-même. Des gifles qui rougissaient ses petites joues potelées, un danger bien trop important pour elle, pour toi, pour le monde entier. Alors ils sont venus, eux, les hommes et les femmes tout de noir vêtus, ils ont attrapé ses petites mains, te l’arrachant aux tiennes. T’étais seul. Paris ville des cœurs brisés, piétinés, déchirés, Paris ville maudite. Tu lui as tourné le dos. La dame de fer ne t’a jamais réellement pleuré, vous ne vous appréciez que de loin,  tu ne l’aimes qu’en carte postale. De nombreuses histoires passionnelles ont vu le jour entre toi et Londres, Berlin, ou encore Vienne. Des histoires d’un soir, d’une semaine ou d’un mois, jamais plus, jamais moins, tu plantais tes valises ici et là, sans jamais trouver chaussure à ton pied. Porto-Vecchio t’a ouvert ses bras il y a quelques mois de ça, nouvel essai, sans espoir. Relations amicales, relations professionnelles, tu t’es lié d’amitié avec des hommes et des femmes de tous horizons, de toutes nations, certains respirent, d’autres mangent la terre. Les humains sont perfides, tristes, sournois, collants, alors tu te contentes d’une âme, celle de ton chat, Madonna.

pseudo/prénom ☾ .nuits fauves , delphine présence ☾ tous les jours. t'aimes quoi toi dans la vie ? ☾ les chats, les perles de lait, et netflix  découvert le forum grâce à ☾ bazzart. je pense que ☾  il est de toute beauuuuuté. un dernier mot ? ☾ Mais, vous savez, moi je ne crois pas qu'il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd'hui avec vous, je dirais que c'est d'abord des rencontres, Des gens qui m'ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j'étais seul chez moi. Et c'est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée... Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, Le beau geste, parfois on ne trouve pas l'interlocuteur en face, je dirais, le miroir qui vous aide à avancer. Alors ce n'est pas mon cas, comme je le disais là, puisque moi au contraire, j'ai pu ; Et je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie... Je ne suis qu'amour! Et finalement, quand beaucoup de gens aujourd'hui me disent : "Mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ?", Eh bien je leur réponds très simplement, je leur dis que c'est ce goût de l'amour, Ce goût donc qui m'a poussé aujourd'hui à entreprendre une construction mécanique, Mais demain, qui sait, peut-être simplement à me mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de soi....

déjà, tu cites otis. genre, comme ça. sans prévenir. j'aime bien ça.
j'aime tellement lazare, la façon dont tu parles de lui. le personnage, il me met déjà des frissons. en plus d'être canon (oui, oui, ryan reste le numéro 1. for ever.), il est touchant. bref, ta plume m'a fait vibré, lazare me fait vibré. j'achète carrément. du coup, je valide.

Bravo, bravo t'as géré ton coup et bon sang c'est que le début de tes aventures. Faut dire qu'à Porto-Vecchio y'en a des saloperies qui traînent - et faut pas croire, la poisse épargne personne, même pas ta souris qui traîne dans sa cage. Avant de te lancer, faudra faire deux-trois et arrête de serrer les fesses, c'est pas si chiant que ça - un peu, mais genre niveau 1 sur l'échelle de l'emmerditude.  
☾ les recensements
☾ ta fiche de liens et de rps
☾ tes scénarios ou pré-liens
Et nous te remercions pour ton sens du sacrifice, que la chance soit avec toi.