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 stop hating start baking ☾ lucio morelli

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Luan Wolf

Luan Wolf
My body is a crap

pseudo : djesus getnaked. swann.
avatar : ben fucking mendelsohn.
crédits : kinjiki. anaëlle. tumblr. lost river.
messages : 728
venue : 25/04/2017

quartier habité : loft new-yorkais dans l'ouest. ou au bar du hit me daddy. toutefois tu squattes un peu partout et nulle part à la fois.
stop hating start baking ☾ lucio morelli Tumblr_oqvphwqAmr1vjdt8po1_400

bénédiction : t'es tombé dans une concession fraîchement creusée, alors que tu arpentais un cimetière la nuit. on ne dira pas ce que tu voulais y faire.
scoumoune : 548
mésaventures : ezekieljuandolorèsottoraphaëlluciojadeloumamehaninoaalucard ☾ chiara ☾ hit me daddy ☾ non pas toi because j'ai vraiment plus de place ☾ fermé pour le moment.

terminés

lou

abandonnés

isaacmaxime

(MDRRRR j'ai trop de rps jomeurs help.)


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MessageSujet: stop hating start baking ☾ lucio morelli   stop hating start baking ☾ lucio morelli EmptyJeu 4 Mai - 17:55

Tu te faisais royalement chier, et il n’y avait rien que tu ne détestais plus que l’ennui. Sale sentiment à la con qui te donnait envie de te planter un couteau dans les entrailles, et faire tourner la lame pour emmêler tes intestins, juste pour que la douleur te divertisse de cet ennui mortel. Une sorte de harakiri totalement égocentrique et bien plus pathétique, en quelques mots.
Avachi sur le canapé, seulement vêtu d’un caleçon qui révélait plus qu’il ne cachait, les jambes en l’air contre le dossier et la tête en l’air, tu recrachas la fumée empoisonnée – et pourtant que tu ingérais de ton plein gré – de la cigarette, qui pendait toute seule entre tes lèvres. Tu n’aimais pas dans cet état de certaine léthargie. Toi qui étais un gamin hyperactif – si tu avais été réellement un enfant, probablement qu’un psychiatre aurait recommandé la médicamentation à tes parents pour essayer de te calmer –, tu n’avais pas l’habitude de passer tes journées à glander en sous-vêtements dans ton grand appartement. Quoique… La journée tu dormais, usuellement, ne sortant que la nuit. Toutefois, à présent que tu étais réveillé – réveillé par les putains de rayons de soleil, parce que tu t’étais écroulé ivre sur ton canapé sans prendre le temps de fermer les rideaux –, tu avais envie de faire quelque chose.
Puis tu avais faim. Ouais, tu avais carrément la dalle.
Faisant grincer tes articulations, tu te traînas jusqu’à ton réfrigérateur, que tu ouvris seulement pour te déprimer un peu plus.
Vide. Incontestablement vide. Un vide intersidérale, si ce n’était pour quelques bouteilles de bières qui peuplaient un peu par hasard les étagères.
Tu grognas, tout à fait mécontent.

Le léger marteau piqueur qui résonnait au fin fond de ton crâne ne t’empêchait même pas d’être actif. Il était présent uniquement pour te faire chier, pour être désagréable et rajouter une couche à la déprime qu’était cette journée.
Si tu devais avoir une gueule de bois, autant que tu en es une bonne. Mais, apparemment, même cela t’était actuellement interdit.
Connerie.
Tu ne croyais pas à un certain Dieu, au karma ou retour de boomerang, mais à croire que le destin voulait te jouer des tours aujourd’hui. L’image d’un esprit supérieur faisant la plouf pour choisir qui serait sa victime temporaire te fit presque sourire.
Tu écrasas ta cigarette dans le fond d’un cendrier, un peu trop plein et qui risquait de déborder si tu ne te décidais pas bientôt à le vider.
Tu crevais de faim, putain. Et ton ventre furieux qui rouspétait clairement en gargouillant ne cessait de te rappeler à l’ordre.
Un instant, l’idée d’à aller poser ton cul sur le tabouret mal dépoussiéré d’un bar incertain, le Hit Me Daddy ou peut-être un autre, te traversa l’esprit. C’est alors que tu pensas à la moustache, encore plus argentée que tes propres cheveux, de Lucio. Ou plutôt ses pâtisseries. Ses bonnes pâtisseries qui trônaient fièrement derrière la vitrine du Honolulu – le célèbre salon de thé de Porto-Vecchio et non la réelle capitale de Hawaï, bien sûr –. Oui, cela ferait l’affaire pour stopper temporairement le grondement tonitruant de ton estomac. Et ce n’était qu’un plus si tu pouvais rendre visite à ton ami. Ami ? Bien sûr que non. Mais tu te plaisais à l’appeler ainsi.
Alors tu enfilas un jean troué qui traînait dans le coin, un t-shirt absolument pas repassé, ta fidèle veste en cuir et sortit de ton appartement.

Tu fis le trajet à pieds, prétextant que le bon air tiède marin de la Corse allait te faire le plus grand bien, alors qu’en vérité tu ne savais encore pas où tu avais foutu ta caisse hier soir.
Jetant ta probable centième cigarette de la journée devant la porte du salon de thé, s’en prendre le temps de l’éteindre ou l’écraser, tu pénétras le petit établissement. Petit et mignon. Le genre d’endroit que tu n’avais pas du tout l’habitude de fréquenter. Drôle de contraste que de te voir dans un tel lieu. « Yo, Lucio ! » Tu souris de toutes tes dents, voyant ton ex-drogué préféré. Tu ne prêtas aucunement attention à la décoration du salon, ou aux gens qui s’y trouvaient, tu fonças tout droit vers le pâtissier gérant de ton cœur. Tu dépassas tout le monde dans la queue, te foutant clairement des regards réprobateurs que te lançaient les clients et des quelques critiques qu’ils pouvaient balbutier. Tu t’appuyas sur le comptoir, bien heureux de faire une entrée toujours aussi spectaculaire. « Comment tu vas, mon p’tit Lulu ? » N’attendant pas la réponse, parce qu’en fait tu t’en fichais un peu de savoir comment il allait, tu ne te fis pas prier, et ne demandas aucunement la permission, pour attraper un cupcake qui semblait être au citron et en engloutir la moitié en une seule bouchée seulement.
Tu mâchas vulgairement, en rajoutant toujours un peu, ton estomac s’exprimant de nouveau, bien content d’avoir enfin quelque chose pour le remplir un minimum. « Dis-moi, t’as rien mis de bizarre dedans ? Parce que je ne voudrais pas faire un bad trip à cause de toi… » Dis-tu la bouche toujours pleine. C’était un peu l’hôpital qui se foutait de la charité, parce que c’était plutôt toi qui étais du style à foutre secrètement des spacecakes parmi les autres gâteaux.
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