nom ☾ morelli prénom ☾ lucio, domenico âge ☾ cinquante-cinq ans métier ☾ ancien professeur-conférencier en histoire de l’art reconverti en gérant-pâtissier de son propre salon de thé origines ☾ il roule son accent italien contre son palais depuis belle lurette. à porto-vecchio depuis ☾ trois ans maintenant situation émotionnelle ☾ divorcé, la tête vers l’ailleurs orientation sexuelle ☾ éclair à la vanille. situation financière ☾ il est passé par un peu tous les stades. là il est dans la moyenne, sans plus. traits de caractère ☾ aimable - excessif - altruiste - inconstant - cultivé - étourdi - envahissant - dynamique - dépensier - enthousiaste - brouillon - excentrique - impulsif - généreux - indiscipliné - idéaliste - malicieux - très ouvert - paresseux - persévérant - sarcastique - sociable - orgueilleux - souriant - versatile - tolérant maintheme ☾ awesome mix avatar ☾ christoph waltz

t'y crois ? ☾ c’est pas tant au karma ou au retour de bonne providence qu’il croît, mais plutôt à un lien de causalité type « on récolte ce que l’on sème ». et même s’il a le bout de la main un peu verte, il a l’impression que les graines qu’il a eu entre ses paumes ont toutes finies par pourrir d’une manière ou d’une autre. s’il essayait pas d’être si optimiste quotidiennement, il dirait bien que c’est à cause de la loi de murphy : si deux alternatives existent à un même choix, ce sera toujours la pire qui aura lieu.
échelle des emmerdes ☾ en toute objectivité, Lucio, il doit être à 5/10 niveau fric, à 7 niveau santé, mais clairement à 11 niveau famille. le problème, c'est qu'il a mis un bail à s'en rendre compte. il baignait dans l'illusion parfaite qu'il était un type bien. un bon père, un bon mari. en fait, c'est juste une coquille vide qui n'a pas su se remplir assez de la magie du monde. on lui avait pourtant dit, gamin, que c'est important. parce que le bonheur, c'est comme la lumière, quand on en procure sur les autres, l'éclat finit toujours par rejaillir sur soi. alors promis, juré, craché, il va essayer de remettre ça en ordre.
mais c'est pas près d'être gagné.
groupe ☾ PASS’ÉCHELLE MA GUEULE.

cleia ☾ c’était une lune triste, cleia. elle avait le teint opalescent, mille constellations dans le regard et des genoux cagneux. elle avait des cales sur les mains, à force de sculpter, de peindre, de caresser. cleia, c’étaient des fleurs dans les cheveux, traces de couleur sur le corps, des pincements au coeur. c’était la jeunesse, c’était la fougue. enivrés de leurs sentiments enfantins, les draps souillés de leurs ébats juvéniles, comme deux chasseurs de nuages, de trésors cachés dans les plis de la peau, le long des cils. c’était le coeur battant, tenu par deux fils. qui palpitait et qui palpitait. jusqu’à ce que ça cesse. subitement. sans trop savoir. que ça s’étiole, que ça se perde de vue. presque naturellement. mais cleia, ça s’oublie jamais. florence ☾ c’était un soleil ardent, florence. les boucles sombres qui vacillent dans le vent, les prunelles qui irradient comme deux astres flambants. c'était la chaleur du sable sous les orteils. les embruns contre les narines, l'odeur des algues, le flottement du vent. c'était les notes de ukulélé au bord sur la côte amalfitaine, les panzerotti, le vin rouge, les rossignols. c'était drôle, parfois incompréhensible. un début de coup de foudre parti en orage. c'était plus adulte aussi. puis c'est devenu plus sérieux, moins affriolant. le bitume parisien, la grisaille française. la bonne humeur légendaire du voisinage, la culture bouillonnante, un autre monde bien différent. mais le soleil, toujours, qui finissait par revenir au galop. et de deux ils sont passés à quatre, presque un système solaire à eux seuls. c'était l'équilibre, la stabilité. c'était la famille dont il avait peut-être toujours rêvé andrea ☾ il avait pas l’air de payer de mine comme ça. un peu gringalet sur les bords, un mélange étrange de deux ethnies qui n’aurait pourtant jamais dû se rencontrer. et pourtant. pourtant. il avait ce truc qui le démarquait des autres. c’était comme une aura lumineuse qui l’entourait constamment. jusqu’à en dégueuler sur les autres, à sortir par les orbites et tous les orifices possibles. c’était la passion. qui suintait tous ses pores. ça allait jusqu’à polluer son âme. ça faisait longtemps, lucio, qu’il avait pas vu pareille dévotion pour un truc pourtant aussi subjectif et embourbé que l’art. et ça l’a pas arrêté, andrea. même si c’était la galère. alors lucio, il a mis à exécution sa profession de foi. il l’a attrapé par les bretelles pour l’accrocher plus haut, pour lui sortir un peu la tête de l’eau. c’est dingue, le corps et le cerveau humain. ça vous faire faire aux autres tout ce que vous êtes incapable d’échafauder pour vous même. putain qu’il est con au fond, lulu.  peppinos ☾ ses enfants c’étaient deux lames à double tranchant. sa plus grande fierté et le panacée de ses cauchemars à la fois.   d’abord, il y avait le joyau, sa viola. indépendante et grande gueule depuis qu’elle sait prononcer deux syllabes à la suite, elle est aussi la raison de sa venue à porto-vecchio. parce que vio, c’est la plus attachée aux traditions, la plus proche du côté italien de la famille. vio, elle ressent l’appel de la mer comme celui du chocolat. c’est doux, c’est sucré, ça pique un peu mais elle s’est lancée. elle a jamais failli, jamais tremblé. viola, elle ploie mais ne se brise pas. c’est son ancre, son petit point de repère, le dernier qui lui restait. et puis, après, il y a giuseppe. peppino. mais ça fait bien longtemps qu’il a grandi. qu’il est parti. et avec lui, un portion bien trop lourde de son coeur.  la chute ☾ déjà que son palpitant était déjà éparpillé en mille morceaux. parce que le problème, avec le feu, avec la passion, c’est qu’on finit toujours par se faire avoir. soit on se prend un retour de flammes, brûlé au troisième degré, écorché vif des sentiments, les plaies béantes qui cautérisent dans le whisky et les larmes. soit, même alimenté du mieux qu’on peut,  ça finit par s’éteindre. peut-être bien que les braises étaient trop faibles. peut-être que ça faisait trop longtemps pour que ça reprenne. peut-être encore, que’y avait trop d’obstacles contre la renaissance du flambeau. quoi qu’il en soit, lucio, il a beau pas être la moitié d’un con, ça fait pas de lui un génie. il a toujours été mauvais en physique d’ailleurs. et en relations humaines, au fond. c’est peut-être pour ça qu’il a pas compris tout de suite, que balancer de l’essence comme ça, c’était pas une bonne idée. et puis bon. il a finit par  payer. ça a pris dix mois, des crises, l’angoisse, la colère et deux signatures. il a fallut de deux croix sur un papier ivoire pour briser toutes les illusions qu’il s’était bâti jusque là. et puis, de la chute de son piédestal jusqu’aux marécages de sa vie, il a encore trouvé le moyen de s’enfoncer dans les sables mouvants du pathétisme. parce que sinon, c’est pas drôle.  le cycle ☾ c’était toujours la même rengaine. le même refrain qui l’attirait toujours plus vers le fond. c’était un peu comme un vieux champ de sirène, le truc auquel tu peux pas résister. c’était l’appel de l’océan, le grand, le noir, celui qui t’emporte, qui te fait cracher les poumons toutes les deux déferlantes. suffisait pas d’être quatre sur un rafiot pour faire un équipage et v’là  qu’ils étaient seuls, lui et ses méninges. ça tournait trop pour comprendre. et puis ça s’est laissé aller à de vieux vices. le truc que tu prévoies pas trop.  mais une fois que tu t’habitues, tu peux pas t’en défaire. faut comprendre, aussi. on a tous, ce « truc » qui calme la douleur, qui chasse les nuages. ce qui truc qui t’apaise, qui te soulage, sans que tu saches pourquoi. lucio, c’était les comprimés, les gélules. il les collectionnait comme d’autres des timbres. il en avait sous blister, en capsule, en ampoule. fallait qu’il teste tout. sinon il avait la tremblote, la bougeotte, les nerfs en coton. les jambes molles qui tenait plus, une paire de cernes dans ses cernes. des rides qui se creusaient au fil des jours. jusqu’à ce que l’on ramasse un peu, à la petite cuillère et  qu’on se décide à lui en coller une bonne. l’échelle ☾ c’était chiant. c’était long. ça lui rappelle encore des souvenirs flous et désagréables. des sensations débectantes qui lui secouent les entrailles quand on le ramène trois ans en arrière. il en frémit rien que d’y penser. il a peur rien qu’à l’idée de replonger, de retourner visiter les alpes suisses, leurs neiges éternelles et leurs sanatoriums. mais, pire encore que de voir son corps se flétrir petit à petit avant de reprendre lentement de la couleur, c’est de se rendre compte qu’on a plus rien. plus de boulot, plus d’amis, plus de famille unie. rien sauf le sourire radieux d’une fille, un coquillage peint en rose et une seule idée. faire table rase. le calme et la tempête ☾ ça fait trois ans maintenant. trois ans qu’il a retrouvé un semblant de routine. radié de l’enseignement, il a officiellement pris une retraite anticipée pour se délecter de sa deuxième passion dans la vie. la nourriture et surtout, la pâtisserie. c’est comme ça, comme une fleur, sans trop s’en rendre compte, que lui est venu l’idée de l’Honolulu. son cabinet de curiosités, son salon de thé décalé, un atelier communautaire ouvert à tous où il pouvait s’exprimer où il voulait, sur les tartes comme sur les murs. et puis, y avait viola, pas loin. même si tout le reste lui déchirait un peu plus le coeur chaque jour, il avait connu pire. c’était le ciel bleu avant l’orage, le calme avant la tempête.

pseudo/prénom ☾ aeternalis/anna présence ☾ 1 connexion par jour, variable pour le rp t'aimes quoi toi dans la vie ? ☾ les chiots, les levers de soleil et le chocolat découvert le forum grâce à ☾  les fondas et leurs fesses dodues je pense que ☾ je devrais changer mes draps bientôt un dernier mot ? ☾ longue vie à high school musical !

c'est trop beau, c'est tout. pute. lulu est d'une perfection. andrea ira dormir dans sa réserve pour le surveiller, ranafout'.

Bravo, bravo t'as géré ton coup et bon sang c'est que le début de tes aventures. Faut dire qu'à Porto-Vecchio y'en a des saloperies qui traînent - et faut pas croire, la poisse épargne personne, même pas ta souris qui traîne dans sa cage. Avant de te lancer, faudra faire deux-trois et arrête de serrer les fesses, c'est pas si chiant que ça - un peu, mais genre niveau 1 sur l'échelle de l'emmerditude.
☾ les recensements
☾ ta fiche de liens et de rps
☾ tes scénarios ou pré-liens
Et nous te remercions pour ton sens du sacrifice, que la chance soit avec toi.