nom ☾ Furiani. prénom ☾ Saveriu. âge ☾ Fossile. Carcasse flétrie qu'il traine au gré de ses envies à jamais inassouvies. Il frôle les 70 piges. métier ☾ Ancien jeunot de la French, même après la chute des grands, il a su garder les mains dans la poudreuse. Mais ça, c'était avant. Il s'est installé a Porto-Vecchio en ayant dans l'idée de couler ses vieux jours au calme, mais force est de constater que le calme, ce n'est pas pour lui - il s'rait dans un hospice qu'il trouverait le moyen de magouiller avec les stocks de compotes de pommes. En attendant ces sombres années, il organise quelques passes d'armes pour le FLNC et participe a l'alimentation de la ville en cocaïne et héroïne. Paradis artificiels qu'il répand dans les sillons de la ville comme autant de trainées de poudre. origines ☾ La Terre des Seigneurs. Il poussa ses premiers vagissements dans une humble masure perdue dans le maquis, dominant le golfe de Sagone. à porto-vecchio depuis ☾ Il y a longtemps eu un pied à terre, mais il s'y est définitivement établi il y a un peu moins de cinq ans. Avant ça il jonglait entre la cité phocéenne et Paris. situation émotionnelle ☾ Épave esseulée. Divorcé. Depuis lors, la marque des esclave brule son annulaire. orientation sexuelle ☾ Les femmes des autres, quand ce n'est pas leurs maris. Quoi qu'il en soit, il aime ses histoires sensuelles et sans suite. situation financière ☾ La Dolce Vita. Fin de parcours pour un jet-setteur sur le retour. traits de caractère ☾ sauvage ; paranoïaque ; amoral ; nihiliste ; loyal ; orgueilleux ; hardi ; désabusé ; bourru ; généreux ; arrogant ; volcanique ; protecteur ; reclus ; impétueux ; licencieux ; intransigeant ; se targue de n'avoir qu'une parole. maintheme ☾ Share it fairly but don't take a slice of my pie. avatar ☾ Le vieux Irons.

t'y crois ? ☾ Autant qu'aux farfadets et au père noël. Il n'y a qu'une sorte de justice en ce bas monde, et c'est celle que l'on abat de sa main.
échelle des emmerdes ☾ La vraie question est où ça ne foire pas ? Mais là encore, il ne s'agirait que de choisir le moindre de ses maux. Amour ; désastre ambulant . Santé ; les années ne l'ont pas épargné. Argent ; ... Peut être est-ce là où il s'en tire le mieux. Famille ; c'est là où le bât blesse. Luttes intestines et coups de putes sont de rigueur pour faire tomber de son piédestal le patriarche a la poigne de fer.
groupe ☾ Pass'échelle.

It's like yoga, except I still get to kill something ☾ La pêche, y'a qu'ça de vrai. Que ce soit histoire de chill un peu ou de se lancer dans la contemplation ingrate des vicissitudes de la vie, il n'hésite pas à lever l'ancre pour la jeter à quelques encablures de l'ile de beauté, profitant de la vue et du calme pour lâcher quelques lignes - quand ce n'est pas des cadavres. hypocrite lecteur ☾ Il prêche la bonne parole en se gardant bien de l'appliquer. Même le diable peut citer l’Écriture pour ses besoins. les mains sales ☾ L'acier ronronne sous ses mains habiles. Les rouages, les pistons s'accordent et s'enlacent. L'arrière boutique d'une de ses façades transformée en garage de fortune. Méditations, une Brough Superior SS 100 pour autel. Entre vieilles bécanes, ils s'entendent plutôt bien. cocaine heart ☾ Sang teinté. L'alcool, la nicotine au quotidien, à chaque instant. Il en crachait ses poumons l'antinoüs flétris, malmenait ses veines nécrosées. Coke, crack ; tout était bon pour faire tourner la machine infernale. L'est clean à présent, mais les séquelles sont là. 気剣体の一致 ☾ Ça lui est tombé dessus y'a plus de cinquante ans, au début ce n'était que par simple curiosité, puis la pompe et la précision exigée par l'art martial a su le séduire. Kenshi aguerrit, il a su décrocher le cinquième dan sur la voie du sabre. Autant dire qu'il manie le shinai aussi bien que le surin. sombres archives ☾ Jointures usées, lèvres fêlées, nez brisé. Encres et cicatrices marquent sa peau, crient leurs histoires, lui reste muet.

Bloody thou art; bloody will be thy end Les cendres étaient froides. Pas une braise, pas une étincelle de vie ne subsistait.
Raidi, dressé tel un piquet, son corps était plus marbre que la pierre sur laquelle il se tenait. Ses yeux ; deux fournaises qui, elles, n'allaient pas s'éteindre de sitôt, attisée par une soif impérieuse, violente, comme il en avait rarement ressentie. Une soif qui ne serait étanchée qu'une fois que le sang aurait coulé. Les noms défilaient devant ses yeux, les noms de ceux qui auraient pu trouver un avantage quelconque dans ce double meurtre. Les victimes étaient innocentes. C'était lui, le clan, son empire que l'on visait en tuant ainsi sa fille et son mari.  « Il faut y aller. » Laissant sa petite fille orpheline. « Elle est parti. Une pause, puis elle reprit, plus bas, pour elle : ils sont tous partis. » Elle tira sa manche de son grand père, cherchant à l'éloigner, à s'éloigner de ce brasier où sa mère et son père venaient de disparaître à jamais, changée en cendres. « S'il te plaît. » Sa voix se brisa, cherchant à étouffer un sanglot, sanglot qu'elle retenait depuis trop longtemps. La faible plainte eu raison la torpeur de Saveriu. « Maria, Maria ... » Un genou à terre, il prit sa petite fille dans ses bras. « Tu n'es pas seule. » Les larmes de l'enfant tombaient sur son épaule. C'était la première fois qu'il la voyait pleurer. Elle n'avait pas versé une larme quand ils lui avaient annoncé la mort de ses parents, pas plus que pendant la veillée funèbre, devant tout le monde. C'était bien la fille de sa mère. « Pleure, il n'y a pas de honte à ça.
— Si. » Maria se dégagea violemment, la face bouffie, ravagée par les larmes, mais sa voix sonnait franche, tonnante de volonté. Elle s'essuya les yeux du revers de sa manche et planta son regard dans celui de son grand père. Saveriu manqua de tressaillir tant il y voyait là sa défunte fille. « On ne devrait pas être ici. On devrait être dehors, à - à chercher celui qui a fait ça. Dis moi que tu vas t'en occuper, babòne, dis moi que tu vas attraper ceux qui ont fait ça. » Là. Il la touchait du doigt, cette fêlure héréditaire. La mère de la petite avait tout fait pour l’élever à l'écart de ces pratiques d'un autre temps comme elle disait, cherchant à l'éloigner de la vie que menait son grand père et des répercutions qui en résultait. En vain. Tout ça pour la mener si pieds sous terre, avant l'heure. Mais malgré toutes les précautions de sa fille, on ne faisait pas taire aussi facilement le besoin atavique et impérieux de vendetta. Maria n'avait que neuf ans, mais à cet instant, Saveriu savait parfaitement qu'il ne s'adressait pas à une enfant. « Ce sera fait, Maria. »

Les crissements des graviers se mêlèrent à ceux des cigales, l'embrun salé rehaussait le maquis odorant. Hors de vue, le soleil se couchait, illuminant les îles sanguinaires d'un rouge qui honorait leur nom. Les voceri sonnaient encore à ses tympans alors qu'il guidait Maria hors du vieux cimetière.
Près du portail, son ex-femme, Ghjulia, attendait sa petite fille. Derrière elle, au volant d'une berline, le nouveau mari de la Belladonna adressa un signe à Furiani. Il ne prit pas la peine de le lui rendre.
Il ne parla qu'une fois la portière claquée sur la petite. « Quand partez-vous ?
— Nous serrons à bord du prochain ferry pour le continent. Pierre a encore quelques affaires à régler à Ajaccio, il nous rejoindra à Genève en fin de semaine. » Son regard acéré dévia vers le conducteur, nerveux au possible. « Il traite encore sur l'île ? Il me semblait pourtant ...
— Saveriu. » Certaines créatures terrestre avaient le don de l'irriter par leur simple présence, il en était ainsi pour les inspecteurs de l'ISF ou les représentants de l'ordre un peu trop zélés ... Et pour Pierre Lauerman. Ancien avocat de Furiani, il avait eu la bonne idée de se marier avec l'ex-femme de son client quelques mois à peine après leur divorce. Si Ghjulia avait réussi à lui faire jurer de ne pas pas lever la main sur lui, il avait en revanche exigé qu'il ne pose plus le pied sur son île. Mais peut être avait elle raison, l'heure n'était pas à ça, pour le moment. « Je viendrai lui rendre visite de temps en temps.
— Ce n'était pas ce que-
— Ce n'est pas ce que voulait notre fille, je sais. Crois-tu qu'il s'est écoulée une seule journée sans que je me souvienne que ma propre fille m’aie tourné le dos ? ... Maria ... Est tout ce qui me reste d'elle, Ghjulia. » L'espace d'un instant, fugace, mais bien réel, il cru voir de la pitié briller au fond des yeux de celle avec qui il avait tant partagé. Telle vision manqua de l'enrager. Laconique, sec au possible, il lâcha un ultime « Partez. » et les regarda s'en aller. Maria, a genoux sur la banquette arrière, lui fit signe de la main alors que la voiture s'éloignait, la rapprochant du continent.

pseudo/prénom ☾ Matanceros. présence ☾ Fébrile. t'aimes quoi toi dans la vie ? ☾ Yo, chill. Question trop deep pour une fiche rp. découvert le forum grâce à ☾ Bazz. je pense que ☾ J'ai foutrement besoin de vacances. un dernier mot ? ☾

cette fiche, ce personnage ... t'aurais pu en mettre plus, sérieux. t'abuses ! bref, j'adore, j'adhère. j'te valide.

Bravo, bravo t'as géré ton coup et bon sang c'est que le début de tes aventures. Faut dire qu'à Porto-Vecchio y'en a des saloperies qui traînent - et faut pas croire, la poisse épargne personne, même pas ta souris qui traîne dans sa cage. Avant de te lancer, faudra faire deux-trois et arrête de serrer les fesses, c'est pas si chiant que ça - un peu, mais genre niveau 1 sur l'échelle de l'emmerditude.
☾ les recensements
☾ ta fiche de liens et de rps
☾ tes scénarios ou pré-liens
Et nous te remercions pour ton sens du sacrifice, que la chance soit avec toi.