nom ☾ pornot. mauvaise blague sorti de la bouche d’un enfant. rire gras des camarades de classe. il se hisse facilement au palmarès du ridicule insolite. prénom ☾ ici. âge ☾ trente-quatre cœurs arrachés à même la poitrine, sanguinolents, encore palpitants. métier ☾ gourou improvisé. lie de la société. emmerdeur aux crocs acérés. origines ☾ ici. à porto-vecchio depuis ☾ ici. situation émotionnelle ☾ ici. orientation sexuelle ☾ peu importe les formes des corps, il brise et il mord. appétit pour la chair, les proies qu’il chasse chaque soir. situation financière ☾ ici. traits de caractère ☾ au moins 10 qualités/défauts. maintheme ☾ ici. avatar ☾ boyd holbrook.

t'y crois ? ☾ réponse.
échelle des emmerdes ☾ à combien tu t'estimes à peu près. puis surtout là où ça foire le plus ; amour, santé, argent, famille ? balance tout.
groupe ☾ ici.

pseudo/prénom ☾ goatse. (à ne pas chercher sur google) présence ☾ je sais pas trop encore. t'aimes quoi toi dans la vie ? ☾ pas toi, en tout cas. découvert le forum grâce à ☾ la foire du village (bazzart). je pense que ☾ je devrais retourner bosser. un dernier mot ? ☾ non, la flemme.

Léviathan, c’est un démon déguisé en homme. Tout droit sorti des affres de l’enfer, l’haleine pleine de soufre et les sabots de chèvres. Alors, il a égorgé le premier malvenu égaré sur son chemin tortueux pour en dépecer la peau et s’en draper comme le plus beau costume d’Halloween.

Léviathan, c’est un monstre charmant, quand il le veut bien. C’est la voix suave qui invite au vice, c’est le petit démon sur votre épaule. Et quand il vous tend la main, on n’arrive pas vraiment à résister, à ses grands discours, ses idées terribles, ses convictions affreuses. On le suit d’abord un peu malgré nous, séduit par ses airs de mauvais garçon, par ses prunelles céruléennes. Et puis, on finit par s’apercevoir que derrière le masque de l’homme, se cache la bête. Lorsqu’on gratte la belle surface, il ne faut pas beaucoup pour arriver à la laideur étalée dans toute sa splendeur. La peau souffreteuse, la chair putride, les organes pourris, les bataillons de larves se faisant la guerre. Mais c’est déjà trop tard, Léviathan vous a déjà envoûté et vous ne ressortirez plus jamais de ses griffes. Jolis pantins dansant éternellement dans ses ficelles, pillant, frappant et sacrifiant pour sa gloire.

Léviathan il est obsédé, par le Malin aux cornes tordues et à la langue fourchue. Jadis le plus beau des anges, portant la lumière, déchu jusqu’à plus bas que terre, dans les abîmes des enfers. Son grand et beau Lucifer. On souffle qu’il l’a rencontré en prison, dans ses longues nuits en solitaires, laissé seul, si seul, que le diable fut plaisante compagnie. D’autres murmurent qu’avant lui, il y en avait un autre, cheveux aussi sombres que l’âme, plus âgé, mais pas plus tordu. L’ambition galopante dans les veines, Léviathan aurait croquer dans son cœur à pleine dents, carmin sanglant dégoulinant des babines. Terrifiante image qui aurait enfermé une pauvre âme à l’asile. Les bruits courent sur les crimes de sa main, des églises en fumée aux tombes défigurées et même retournées. Certains croient à pire encore, prêtres morts, animaux sacrifiés, rituels occultes et orgies au clair de lune. Léviathan, c’est presque une légende vivante, il est difficile de démêler le vrai du faux, les rumeurs de la réalité.

Léviathan, il ne se contente pas d’embrasser ses vices, il s’y baigne et s’y prélasse, il les baise dans la nuit noire comme en pleine journée. L’ultime liberté, il fait toujours ce qu’il a envie, peu importe les autres, il se fout des conséquences et crache sur la bienséance. Il frappe, il insulte, il exploite, il manipule, il cogne, il hurle, il baise, il viole, il tue, il ment. Il se noie dans ses travers, se perd entre les chairs, se laisse consumer par le ça, sans aucune limite à l’horizon, sans un regard pour les macchabés jonchant son chemin. Cavalier dressé sur sa bête, drapeau noir de l’apocalypse fermement planté entre les mains.

Il était une fois, dans une autre vie, ce n’était qu’un autre gamin des rues, un autre paumé des trottoirs. Peut-être qu’il s’appelait Léo, Louis ou même Lothaire. Peut-être qu’il avait un père, mais pas de mère à l’horizon. Ou alors, c’était l’inverse. Peut-être qu’il a eu un accident, peut-être qu’il a avalé trop de médicaments. Peut-être qu’il n’est pas très bien dans sa tête, qu’il est tombé et qu’il ne s’est jamais relevé, parce qu’il a trouvé que la boue n’était pas moins bien que l’air. Peut-être que cela s’est passé comme dans les comics, qu’une ampoule s’est allumé au-dessus de sa tête quand il a compris que la seule façon de sortir sa tête hors de la misère, c’était en marchant sur celle des autres.