nom ☾ beretti, corse jusque sur les papiers, mélodieux pendant l'enfance, le mentionner t'écorche la langue aujourd'hui. prénom ☾ maxime, d'une banalité effarante, réduit en max depuis toujours. âge ☾ vingt-huit années balayées, jeunesse précipitée et maintenant que tu es au bord du gouffre des trente ans, t'aimerais pouvoir faire demi-tour. métier ☾ l'eau salée qui dilue le carmin dans tes veines, tu as vendu ton âme à la mer, les tiens auraient préféré que ce soit au diable. étouffant entre l'égoïsme et l'orgueil de ta famille, tu as fui pour te noyer dans la modestie et les vagues capricieuses ; plongeur-sauveteur, tu récupères les âmes égarées dans l'immensité saline. le reste du temps tu traînes dans une échoppe dédiée à la plongée et au surf. origines ☾ corse avec une touche de sicile au fond de ton âme. à porto-vecchio depuis ☾ toujours alors que tu rêves du reste du monde et de ses mille et une merveilles, mais tu restes ici, enchaîné à l'île et à tes souvenirs. situation émotionnelle ☾ la solitude qui pèse sur ton cœur, les regrets qui s'amoncellent. il n'y a que des histoires qui ne tiennent pas la route, des illusions qui se fanent sur la durée. orientation sexuelle ☾ les belles sirènes qui te captivent, qui t'hypnotisent de leurs sourires enjôleurs. puis il y a les autres, ces garçons curieux qui t'attirent et pourtant, qui demeurent trop fades à tes yeux. situation financière ☾ l'opulence, ça dégueule l'or et les paillettes, au point de t'en écœurer. les beretti et leur empire, une villa sur les hauteurs. tu as fui tout ça pour une vie plus modeste. traits de caractère ☾ calme, observateur, impatient, bagarreur, têtu, lucide, amer, indépendant, solitaire, joueur, mauvais perdant, altruiste, casse-cou, increvable, franc, appliqué, affable. maintheme ☾ give it all, foals. avatar ☾ chris wood.

t'y crois ? ☾ tu crois au karma, tu crois à la loi de Murphy, au fait qu'il ne faut pas passer sous une échelle, à toutes ces conneries qui régissent votre quotidien. tu crois qu'en réalité, il y a bel et bien une justice dans ce monde. pas toujours agréable pour autant. tu crois juste qu'on finit tous par payer pour nos offenses, tôt ou tard, alors tu te tiens à carreau, tu fais tout pour ne pas trop le contrarier, le grand maître du jeu.
échelle des emmerdes ☾ tu as ton lot d'emmerdes, c'est une certitude, mais tu n'es pas le plus à plaindre, au contraire. tu t'estimes même assez chanceux, tu crois en ta bonne étoile, même quand elle se fait capricieuse. pourtant parfois, tu les cherches de toi-même, les ennuis. tu aimes avoir le vertige, la peur aux tripes, l'adrénaline pour te cramer le système ; pire encore tu en as besoin. t'en es bien conscient, ça finira par te perdre, mais il faut bien crever de quelque chose, pas vrai ? maintenant s'il faut te refiler une étiquette en malchance, ce serait sans doute pour l'amour. incapable de partager le palpitant, par peur d'être blessé, sans doute. mais surtout parce que rien ne te fait réellement vibrer, jamais plus que le temps d'une soirée. les belles et les bêtes, elles ternissent entre tes mains abîmées, elles perdent bien trop vite ton intérêt. tu froisses les draps par luxure, pour réchauffer ton cœur écorché et le pire, c'est que ça te suffit.
groupe ☾ bris'miroir.

la gloire de mon père ☾ Le cigare entre les crocs, ça se gargarise au champagne et ça rit du petit peuple qui trime en bas de la pyramide. Une villa sur les hauteurs, papa qui domine le monde de son empire clinquant, maman qui se noie dans l'opulence le jour, puis éponge ses larmes avec les billets la nuit. Tu es l'aîné, l'héritier, la suite logique. Tu souris bêtement, tu les écoutes comme si tu y comprenais quelque chose, à ces chiffres, à ce mépris constant qui déglingue tes belles idées et ta candeur. Tu acquiesces pour ne pas le décevoir, tu le crains et tu l'admires, tu l'aimes autant que tu peux le haïr, mais un jour tu seras comme lui, n'est-ce pas ? mômes de la providence ☾ La crise d'adolescence est violente, puis elle traîne sur la durée. Dix-huit piges et la clope au bec. Les mauvaises habitudes qui collent à la peau, le sang au bord des lèvres après une énième bagarre. Tu renies tout ce que tu es, sans pour autant cracher sur tout ce que tu as. Tes parents en ont marre de toi, de tes déboires. La petite dernière sanglote quand ça crie trop fort dans l'immense baraque, l'insupportable frangin en profite pour fayoter et jouer les parfaits petits nantis. Tu détestes tout ça, tout ce qu'ils sont, alors la nuit tu t'évades, entre escapades alcoolisées et fugues improvisées. Tu te laisses vivre, rêveur déglingué, tu étreins l'excès avec trop de passion, tu provoques ta chance et tu ris du danger.  Mais au milieu de cet immense foutoir, il est là. L'archange et son regard trop pâle vissé sur le ciel. T'en décrocherais des étoiles pour lui, mais pour ce soir, il se contente de les observer. Tes yeux eux, ils glissent sur les courbes de son visage, longent les creux pour s'échouer sur ses lèvres. T'as le ventre qui se tord et le cœur qui vrille, encore. je suis venu te dire ☾ Uriel le petit voisin, Uriel le bon ami, Uriel la moitié d'âme. Ton ange, ton ancre à la réalité. Le seul type capable de te faire entendre raison, quand son regard inquiet croise le tien, quand ses mots coulent jusqu'à tes oreilles pour te demander d'arrêter. Il aime vivre vite, intensément. Prendre des risques et aller compter les étoiles au milieu de la nuit sur les toits du monde, cramer son âme en fréquentant l'infréquentable, en te suivant dans de trop nombreuses conneries. Puis les années passent et Uriel, il devient plus qu'un ami. Il te crève le cœur dès qu'il sourit à un autre, il te rend dingue quand il t'observe sans rien dire. Mais il ne s'en rend pas compte pour autant, parce que t'as pas envie de lui dire. Pas tout de suite, pas encore, un jour peut-être. Il est tellement beau Uriel pourtant, drapé dans toute cette grâce. Il brille quand il se laisse emporter par quelques sauts classiques, au clair de lune, il éclipse tout le reste à tes yeux. Des fois, t'es au bord du vertige. Prêt à l'interrompre, à lui dire. A lui répéter que tu ferais tout pour lui, parce que tu l'aimes. Et c'est le cas, tu ferais n'importe quoi pour lui. Sauf peut-être le laisser partir. Je m'en vais. La nouvelle qui tombe trop brutalement, qui te fait imploser et pourtant tu souris comme un con, tu lui dis que c'est merveilleux, que tu es heureux pour lui. C'est sans doute le cas, mais un peu trop égoïstement, tu aimerais qu'il reste. Parce que tu as bien des choses à lui dire encore. Mais tu n'en fais rien. Parce qu'il pétille tellement Uriel, quand il t'annonce ça. Alors tu l'étreins une dernière fois à l'aéroport, tu lui fais la promesse de l'attendre puis tu t'en vas. Et les étoiles soudainement, elles cessent de briller. fahrenheit 451 ☾ L'île de beauté, elle est devenue fade. Le jour est terne et la nuit trop sombre. Tu tournes en rond, tu n'as même plus envie de sortir ou de défier le monde. Tu laisses les armes et tu reviens docilement vers tes origines, vers ce nom de famille que tu as déjà beaucoup trop écorché. Tu reprends tes études en main, ce qu'il en reste. Tu te noies dans les bouquins et tu te découvres des passions passagères. Le quotidien devient routine, les jours s'assemblent et se ressemblent. Tu t'éloignes de tout et de tout le monde, tu t'enveloppes de solitude et tu ne parles plus beaucoup. Tu écoutes. Tu lis. Les mots qui ricochent contre ton âme abîmée. Tu t'éprends des grands de la littérature, les seuls qui te font encore rêver. Puis parfois, tu vois la mère d'Uriel, quand tu traînes dans le quartier de votre enfance. Elle te dit combien son fils est merveilleux, elle te répète ce que tu sais déjà. Elle t'accorde quelques nouvelles, te parle de fantastiques spectacles que tu n'iras jamais voir. Tu fais quand même l'effort de sourire avant de dire au revoir et de retourner chez toi, mourir à petit feu pour le bonheur des Beretti. le quai des brumes ☾ Ta vie en nuances de gris, les livres ne suffisent plus, tu te perds, tu crèves. Le frangin est brillant, pourri jusqu'à la moelle comme le père, il prendra la suite ; toi tu abandonnes la partie. Échoué dans le sable, tu regardes la mer, tu l'écoutes quand elle t'appelle. Ce serait simple d'avancer, t'offrir à elle, de disparaître. Des pensées trop sombres, tu tombes toujours plus bas dans ce gouffre sans fin. T'attends le bout du calvaire, une aube qui ne vient jamais vraiment. Ta vie en vaguelettes trop irrégulières, de la joie à l'abattement, jusqu'à ce que tu cesses de nager à contre courant, que tu te laisses emporter. C'est comme ça que ça va finir, pas vrai ? Tu te lèves et l'eau glisse sur tes pieds, tes genoux, ta taille, tes épaules. La caresse est glaciale et le palpitant ralentit. Tout ira mieux désormais. Jusqu'à ce que tu te réveilles, bercé de blanc, pas au paradis non, plutôt dans le sanctuaire de l'antiseptique. C'est brutal et t'as envie de hurler, mais il n'y a personne dans cette chambre d'hôpital pour t'écouter. Tu prends conscience de ce que tu as fait, de ce qui a foiré, de ce qui aurait pu t'arriver, de la gravité de la situation. Tu tiens beaucoup trop à la vie, c'est pourquoi tu dois partir d'ici. paris-seychelles ☾ Tu pars, tu décides de changer d'air sans prévenir personne. Tu disparais avec un sac à dos et ton passeport pour débarquer au Portugal. Tes sens se réveillent, la vie reprend de ses couleurs, la convalescence est rapide. Tu ne sais pas combien de temps est-ce que tu comptes rester ici. Des jours, des semaines, plus. Tu finis par t'installer à Ericeira, jamais loin de la plage. La vie est simple, tu apprends à respirer, à sourire à nouveau, tu te sens plus heureux que jamais, même s'il manque toujours un petit quelque chose, un peu de lui. Il reste dans un coin de ton esprit alors qu'un pas après l'autre, tu redeviens quelqu'un. Tu fais des rencontres, tu aimes, tu vis au rythme du soleil et pendant un moment, tu songes à rester ici. L'appel du voyage est plus fort et un jour, sur un coup de tête, tu cèdes tous tes meubles et tu disparais une fois de plus. Polynésie Française, Costa Rica, l'Inde. Tu veux découvrir le monde, mais ta Corse natale, elle tire sur les ficelles de ton cœur, elle t'appelle à te reposer, alors tu reviens, après deux ans d'égarement. la nuit je mens ☾ La ville de ton enfance, de tes excès, des pires souvenirs et des meilleurs. Nouveau départ, la peur au ventre, l'incertitude, la crainte de te ramasser à nouveau. Ça se fait, doucement d'abord, avec trop de prudence, même si tu laisses croire à tous que tu es certain de ce que tu fais. Tu ne prends pas la peine de revoir ta famille, tu purges le carnet d'adresse ; tu laisses derrière toi les faux amis, tu renoues avec les autres. On te dit que tu as changé, ça sonne parfois comme un reproche, mais tu passes à autre chose. Tu refais ta vie ici, une baraque pas loin de la mer, amour de longue date. Tu travailles dur pour obtenir ce que tu veux, pour accomplir un rêve de gosse broyé par la famille. Plongeur-sauveteur, ça se présente comme une évidence, parfois ça fait mal, parfois ça fait peur, mais tu ne t'imagines pas faire autre chose. Finalement, tu ne t'en sors pas trop mal. La vie continue, tu ne prévois rien, tu laisses le temps faire son ouvrage, bousculer le quotidien. La solitude est devenue une seconde nature mais parfois, tu as besoin d'un peu de chaleur humaine alors tu les rencontres, elles, eux, des promesses pour une nuit et rien de plus. Tu n'as pas envie de t'attacher, pas envie de leur laisser une chance de te faire du mal à nouveau, tu t'éprends des corps au détriment du palpitant, quand l'aube vient, tu es déjà ailleurs. les misérables ☾ Le temps passe et tu vis la dolce vita. Ton existence se compose toujours à l'instant présent, tu n'essayes pas de deviner l'avenir, tu te contentes des petits riens, des sourires, de soupirs perdus contre la peau d'inconnus. Tu nourris ta curiosité, tu retrouves le goût de la lecture, tu apprends tout ce qui te tombe sous la main. Tu te penches sur les langues, la musique, la mécanique, tu ne te laisses plus gagner par l'ennui, tu en viens même à planifier un tour du monde. Mais il y a cette nouvelle qui tombe, une mère inquiète qui t'annonce que l'archange a brisé ses ailes. Ton cœur s'emballe, tous tes plans tombent à l'eau, l'esprit déraille. Tu devrais continuer à vivre normalement, mais t'y arrives pas. Ton monde devient incohérent, il bouscule tout une fois de plus. Tu as hâte de le revoir, tu as peur, tu appréhendes, mais tu continues à sourire, à faire semblant, tout ira bien. C'est qu'une tempête de plus à passer, pas vrai ?  

pseudo/prénom ☾ spf, tu peux m'appeler margot. présence ☾ autant que possible, même si la je devrais être en train de réviser mes partiels oops. t'aimes quoi toi dans la vie ? ☾ la bouffe, les chips et elvis presley. découvert le forum grâce à ☾ uriel, la vile    je pense que ☾ tout ça est incroyablement plaisant pour les yeux. un dernier mot ? ☾ pas l'temps d'niaiser.

il est trop cool. ça va envoyer avec uriel ptn. je SHIP AS HELL. et j'propose qu'on se marie bientôt.

Bravo, bravo t'as géré ton coup et bon sang c'est que le début de tes aventures. Faut dire qu'à Porto-Vecchio y'en a des saloperies qui traînent - et faut pas croire, la poisse épargne personne, même pas ta souris qui traîne dans sa cage. Avant de te lancer, faudra faire deux-trois et arrête de serrer les fesses, c'est pas si chiant que ça - un peu, mais genre niveau 1 sur l'échelle de l'emmerditude.  
☾ les recensements
☾ ta fiche de liens et de rps
☾ tes scénarios ou pré-liens
Et nous te remercions pour ton sens du sacrifice, que la chance soit avec toi.