“Never gonna stop walking.” & Son fixe sonne au milieu de la nuit. Il dort toujours que d'une oreille, pour une raison quasi évidente (la Syrie). Il peine à ouvrir les yeux, la lumière rouge qui émange du téléphone lui vrille la rétine. Il grogne. " M'fallo ?" La voix qui retentit, putain il met une éternité à la remettre. Il passe une main danss es cheveux. Il pousse un long soupir. Il hoche la tête, se redresse, met ses lunettes sur son nez. Il raccroche en disant qu'il arrive, sans réelle conviction. Il se retrouve assis sur le pied, et il est épuisé. Il a une longue journée demain. Il aurait pas du lui dire oui, c'était une mauvaise idée. Il aurait du dire, si t'as un problème, vient aux urgences demain, je te prendrais en priorité.
Il lui manque quelque chose dans sa vie.
Le frisson des trucs très très grave. Il voudrait retourner en Syrie, mais on le laissera pas. Du coup il se contente de gens comme celui qu'il d'avoir au bout du fil. Il se redresse, enfile un tee shirt et un jean, il se brosse les dents, mange un truc avant de prendre une veste et sa moto.
Puis il fonce, à vive allure, mais de toute façon, ils habitent pas très loin. Il est fatigué de tout, et de rien, mais étrangement, le soleil se lève. Il est cinq heure, il peut voir, d'un côté, à sa gauche, le ciel qui devient de noir, à bleu clair, et puis de l'autre, une étendue comme de l'encre, au dessus de sa tête. Il fonce, et il arrive finalement, toujours aussi fatigué, presque blasé. Il entre dans l'immeuble (il lui a donné l'adresse, ensuite deuxième ascenseur à droite, puis l'étage, et la quatrième porte à gauche). Il frappe à la porte, en attendant qu'il vienne lui ouvrir.
Il voit pas bien ce qu'il lui veut, mais tant pis, il le fait quand même, il va le voir, sans réfléchir.
Il l'aime bien ce gars quand même.