AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Le Deal du moment : -47%
DOMO DO1032SV – Aspirateur balai 2 en 1
Voir le deal
49.99 €

Partagez | 
 

 frightened night ☾ luan

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

Dolorès Bizzarri

Dolorès Bizzarri
Shitty family

pseudo : uroborus.
avatar : bambi northwood-blyth.
crédits : astra/jugband blues/unicorn
messages : 61
venue : 25/04/2017

quartier habité : thx daddy pour la baraque d'or paumée quelque part dans l'ouest.
frightened night ☾ luan Tumblr_static_tumblr_static_152kebthhepwosksoc8o0w048_640

bénédiction : cambriolée. lol. karma de mes couilles.
scoumoune : 139


frightened night ☾ luan Empty
MessageSujet: frightened night ☾ luan   frightened night ☾ luan EmptyLun 1 Mai - 13:29

parfois la vie c'est comme un film. en plus perrave souvent, en moins drôle, en moins joli, en moins classe. pis autant les gens aiment bien regarder un gamin crever d'un cancer du poumon sur grand écran, autant quand ça te tombe sur le coin d'la gueule en 3 dimensions, avec une toux en fx, ils ont tendance à gueuler remboursement. donc ouais, pour l'commun des mortels la vie c'est un navet. c'est la p'tite maison dans la prairie. deux-cent-cinq épisodes de chiantise totale et quatre téléfilms de tristesse sociale. ça doit ressembler à ça, la vie, pour les autres. ceux qui dorment le soir. ceux qui bossent le jour et rêvent la nuit. ceux qui préfèrent apollon à artémis. ceux qui programment leur destin à la minute près. qui mettent des pubs parce qu'sinon on s'fait trop chier, et qu'la pub d'la nouvelle volvo elle est quand même vachement chouette. ceux qui s'imaginent, une fois les champignons enfoncés dans les oreilles, la dernière zik d'ed sheeran à fond dans l'cerveau, dans un clip d'mtv ou dans un épisode de glee. qui sur fb s'prennent pour gossip girl, qui boivent une bière et s'imagine cook dans skins. c'est ça, ils s'imaginent. être quelqu'un d'bien ça doit pas être drôle. dolly elle le sait, elle l'voit tous les jours. d'abord chez sa bonne, puis après chez ses "potes", puis chez les serveurs, les barmaids, les vendeuses d'chez zadig & voltaire. ils s'emmerdent. attendent le w-end pour s'la donner, mais au final rentrent à minuit parce qu'il faut quand même enregistrer l'dernier épisode d'once upon a time.
puis y a dolly et luan, quelque part. reine salope et roi dramaturge, on s'amuse bien quand ils s'mettent à écrire le script de leurs plus belles plumes. spoiler l'climax final, se jouer des téléspectateurs lobotomisés par nutella et nesquik. l'genre de personnes qui inspirent hollywood à pondre des teenage movies, des teenage dreams. si on pouvait voir l'revers de la médaille, j'suis sûre qu'elle est beaucoup moins reluisante, moins brillante. un peu terne, rouillée par l'alcool, un poil trop rainbow avec c'qu'elle s'est injectée dans sa tronche gold. un peu trop sale, un peu trop dégueulasse pour être portée pour de vrai. l'genre de médaille dont on est pas fier d'l'envers, t'as vu. mais pour des connards comme luan et dolly ça fait une superbe couronne, maybe un peu trop oxydée par les emmerdes accumulées.

puis à s'demander c'qu'elle branle là cette connasse de dolly. toujours à s'plaindre du vieux, toujours à dire qu'il est con et qu'il finira bien par clamser. si c''pas elle qui va finir par l'zigouiller. lui faire, faire une overdose de lsd. faire fondre son cerveau, lui faire, faire des étincelles et l'laisser s'éteindre pour de bon. ouais, ça serait sympa, hein dolly ? mais l'voir douiller par l’arthrite c'est plutôt pas mal en vrai, l'voir cramer à p'tit feu et l'laisser s'consumer tout seul. voir ses dents bien blanches, bien alignées, se casser la gueule dans son verre de scotch. souffler une cataracte sur ces yeux un peu trop purs pour l'mec qu'ils trimballent. damn. creepy. dolly elle est saoulée en vrai. elle est saoulée grave, même. posée dans sa tenue d'puta madre, elle est grave saoulée. genre elle souffle, tellement elle est saoulée, t'as vu. puis en même temps, faut que tu m'expliques pourquoi qu'elle continue à traîner sa fourrure léopard avec c'vieux cramé d'luan. pour l'voir crever ? ouais, ça rend pas mal dans la tête de sugar dolly. pour lui succéder ? ahah. elle porte des talons hauts sans aucun doute plus grands qu'sa bite, y a pas à discuter d'couronne, elle s'est faite arracher du vagin d'sa mère avec.  

et pourtant y a un truc qui cloche. toujours avec luan. y a quelque chose qui va pas. qui balance un froid entre les côtes de dolly et fout l'feu à ses nerfs.

elle a cette sale impression, avec luan, d'être un putain d’astéroïde à la con qui tente d'faire la course vec une étoile filante. et elle aime pas ça, putain. mon dieu qu'elle aime pas ça dolly. être derrière. pas devant, devant à bouffer les projecteurs comme d'hab. mais dans l'noir là, dans l'ombre à r'garder un vieux croulant danser encore plus intimement avec la lumière. lui susurrer des mots pour l'amadouer, et la garder comme l'vieux radin qu'il est. alors dolly elle le r'garde le vieux. assis à une table en train d'se marrer comme d'hab. et ça fait tic toc. un rictus. les yeux qui balancent une attaque fatale foudre. elle compte faire un coup critique, c'soir, dolly. monter d'lvl et tout déchirer.  
dans l'fond c'est l'destin. elle le sait. "traîner" avec le king, c'est pas un choix, c'est un fait. qui s'ressemblent s'assemblent. les connards s'amourachent des connards et dansent rarement avec les princesses disneys. c'est la loi du pognon, i guess.

dans l'fond on pourrait dire qu'ils traînent pas. qu'ils s'croisent aux même soirées pis point barre. mais ça serait vachement d'la mauvaise foi, non ? ouais, j'avoue dolly elle aime bien l'avoir mauvaise, la foi. puis l'foie aussi, parfois. souvent.
elle fait crisser ses ongles sur l'comptoir du bar. elle en a ras l'cul d'entendre la même putain d'chanson d'sia en boucle dans chaque bistrot où elle s'ramène. puis cette soirée elle est nulle. ou c'est luan qui est nul. puis comme il est nul, elle s'gêne pas pour aller lui rappeler quand même un peu. parce que dolly elle aime bien ça, rappeler à quel point elle est cool et pas toi. paye-moi un verre, luan. j'croyais qu'les vieux dans ton genre c'était encore galant, ou j'sais pas qu'elle autre connerie pour pouvoir encore serrer avant d'devenir impuissant. let's play a game.

une invitation à la provocation au carrefour entre mars et pluton. une incitation à créer l'big-bang avant d'reprendre la course.
Revenir en haut Aller en bas

Luan Wolf

Luan Wolf
My body is a crap

pseudo : djesus getnaked. swann.
avatar : ben fucking mendelsohn.
crédits : kinjiki. anaëlle. tumblr. lost river.
messages : 728
venue : 25/04/2017

quartier habité : loft new-yorkais dans l'ouest. ou au bar du hit me daddy. toutefois tu squattes un peu partout et nulle part à la fois.
frightened night ☾ luan Tumblr_oqvphwqAmr1vjdt8po1_400

bénédiction : t'es tombé dans une concession fraîchement creusée, alors que tu arpentais un cimetière la nuit. on ne dira pas ce que tu voulais y faire.
scoumoune : 548
mésaventures : ezekieljuandolorèsottoraphaëlluciojadeloumamehaninoaalucard ☾ chiara ☾ hit me daddy ☾ non pas toi because j'ai vraiment plus de place ☾ fermé pour le moment.

terminés

lou

abandonnés

isaacmaxime

(MDRRRR j'ai trop de rps jomeurs help.)


frightened night ☾ luan Empty
MessageSujet: Re: frightened night ☾ luan   frightened night ☾ luan EmptyLun 1 Mai - 22:17

Tu n’en avais jamais rien eu à foutre de la vie des autres. Toi, tout ce qui t’avait toujours importé était ta petite personne. Aussi simplement et narcissiquement que cela. Me, myself and i. Comme on disait si poétiquement dans ta langue natale. Les reste de la population qui squattait, comme un gros parasite impossible à faire partir même après qu’on ait essayé de le gazer au moins une centaine de fois, la belle planète bleue pouvait bien être malheureux, tu t’en battais royalement les couilles. Contre toute attente, tu étais pourtant de ceux – minorité trop rare de ces gens exceptionnels – qui avaient un cerveau qui fonctionnait beaucoup trop, en éternelle surchauffe. Si tu prenais le temps de te poser – grosse blague, toi qui étais quasiment en perpétuel mouvement – et de réfléchir quelques minutes à la question, tu serais absolument dépité de la décadence – et pas de la même définition que la tienne – de l’être humain. Assis sur ton trône, tu les regarderais de haut, tu regarderais de haut leurs vies monotones, mornes et sans saveurs, et tu les prendrais en pitié… Avant de décider que la seule solution était un génocide, parce qu’après tout on ne pouvait plus rien faire pour ces cons.
Mais non. Toi, tu avais décidé de t’en foutre. C’était bien plus simple ainsi – pas forcément lâche, mais il ne fallait pas non plus chercher à toujours se compliquer la tâche –. Tu préférais rester le rayon de soleil, parfois quand même trop brûlant, que tu étais toujours, et pas déprimé en pls dans un coin. Que les autres aillent au diable et se pendre, rien ne t’empêcherait à continuer à vivre ta vie.
À l’image de Sherlock Holmes – bien que cela soit terriblement arrogant et prétentieux, mais c’était une étiquette qui t’allait si bien –, t’avais choisi d’arrêter de réfléchir en te flinguant le cerveau. Drogue sur drogue, tes neurones n’étaient plus qu’un champ cultivant le lsd à grandes doses. Et tu kiffais ça, bordel. T’enivrer au point de ne plus faire la différence entre la réalité et le fantasme. Te déchirer au point de penser qu’il pourrait exister d’autres univers parallèles – que la NASA nous cacherait, bien évidemment –. T’étais trop intelligent, et parfois cela pouvait te rendre bien con. Ouais, t’étais un paradoxe à toi tout seul, et cela te faisait bander.

En tout cas, tu avais beau dire, toutefois tu étais un homme sociable, et toi aussi avais besoin de partenaires de jeux de temps en temps. Des petits copains en tout genre, saints ou diaboliques, que tu pouvais entraîner à ta suite dans tes conneries.
Ouais. Après tout, tout le monde n’était pas peine perdue.
Il y avait bien Ezekiel qui te supportait depuis trente ans déjà – et il ne t’arrivait même pas de te demander ce qu’il foutait à encore être avec toi –, que tu aimais bien – beaucoup ? wallah on s’en battait les couilles et cela ne regardait personne –. Il y avait bien aussi la petite Lou qui n’était pas aussi sage que ses beaux cheveux de pailles laissaient paraître, et qui t’avait suivi de trop bon cœur dans tes enfers péruviens. Puis il y avait Dolorès – c’était quoi ce blaze sérieux, wesh ? ses parents la détestaient déjà avant qu’elle soit née… en même temps tu ne pouvais pas les blâmer –. C’était un cas, cette gamine. Carrément chieuse, absolument peste, totalement princesse capricieuse et pourrie gâtée, parfaitement détestable. Et pourtant, tu ne pouvais t’empêcher de te voir en elle. Elle te ressemblait bien trop, cette petite garce. Et pourtant, tu ne pouvais t’empêcher de voir en elle une possibilité de descendance. Non, bien sûr que non elle n’était pas ta fille. De toute manière, tu n’en aurais pas voulu… Parce que Dolorès était bien trop casse couilles – et tu y tenais beaucoup trop, à tes couilles –, et puis tu n’étais pas fait pour avoir des gosses. Tu en avais déjà deux qui venaient de débarquer oklm dans ta vie, sans prévenir, il y avait quelques mois de cela. C’était bien suffisant. Non, plus une descendance quant à ton héritage diabolique du king de la street. C’était peut-être arrogant de ta part – même carrément prétentieux mais tu t’en fichais, tu t’assumais toujours pleinement –, néanmoins si tu faisais ta vie sans jamais te préoccuper du regard d’autrui, il était vrai que tu te voyais comme un maître de l’ombre, et tu adorais cela, le sentiment te grisait au plus profond de toi. Alors ouais, la gamine avait beau être insupportable, elle avait carrément un sacré potentiel que tu ne pouvais nier. Elle était juste trop impétueuse, mais ne l’avais pas tu été au même âge qu’elle ?
Parce qu’ouais. Tu l’aimais bien, cette sale gosse. Cette sale gosse qui manquait encore de maturité, même si elle t’éclatait de ouf.
Tu l’aimais bien, même si tu l’énervais profondément. Tu l’énervais profondément, sans même rien faire. Oui, tu savais que tu avais le don pour sortir les gens de leurs gonds, mais en général, il fallait que tu les provoques un minimum. Parfois il suffisait de pas grand chose, mais un minimum quand même.
Elle, non.
Elle, elle se rendait furieuse toute seule.
Elle, elle devenait rouge tomate toute seule.
Elle, elle n’avait même pas besoin de toi pour s’énerver.
Elle, elle était étrange quand même.

Tu avais compris, avec un peu de temps parce qu’elle était vraiment cheloue quand elle s’y mettait, que c’était ce que tu représentais qui la mettait autant en rogne. Le fait qu’effectivement tu sois le king de la street. La petite gamine qui voulait détrôner le roi et lui couper la tête.
Ouais, elle te plaisait bien, la sale gosse.
Elle te plaisait tellement que tu ne pouvais pas t’empêcher de rentrer dans son jeu et la provoquer toujours un peu plus. La titiller toujours un peu plus. La rendre folle toujours un peu plus.
Un jour, cela allait mal finir. Assurément.
Puis cela te faisait rire, parce qu’elle gueulait à qui voulait l’entendre – et personne voulait l’entendre hurler, parce qu’elle cassait vraiment les couilles – que tu lui sortais pas les trous de nez – si ce n’était tous les trous de son corps –, et pourtant, elle était encore là. Encore et toujours là. Dans tes baskets. Mauvaise foi, quand tu nous tiens.

Ce soir ne faisait pas office d’exception. Elle avait beau clamer à tout va que ce n’était pas de sa faute, qu’elle se retrouvait par inadvertance dans les mêmes soirées que toi – parce que oui, qui se ressemble s’assemble, askip –, elle était quand même bien attirée vers toi, comme un aimant par son pôle opposé.
Et cela te faisait sourire. Cela te faisait sourire, de la voir se démener ainsi, se battre contre cette attraction magnétique inévitable.
Parce que tu avais beau bien l’aimer, ta poupée Doll, tu en avais aussi un peu rien n’à foutre de sa tronche.
Mais pas elle.
Elle, tu sentais ses yeux intenses fixer le derrière de ton crâne argenté.
Tu sentais presque tes cheveux brûler sous la force de son regard.
Mais tu n’en avais rien à foutre.
Ou presque.
Tu ris un peu plus fort, alors que la blague de ton pote n’était pas si drôle que cela. Tu ris un peu plus fort, pour l’énerver encore un peu plus, probablement. Ou peut-être parce que la mdma commençait à faire effet, aussi. On démarrait la soirée doucement, n’est-il pas ? Soirée qui puait un peu, ouais. Mais tu n’en disais rien.
Tu l’entendais s’approcher, mais tu n’en disais rien. Possiblement que la soirée allait enfin s’allumer.
Tu ne dis rien, jusqu’au moment où elle fit grincer ses longs ongles de princesse sur le bar. Quelle drama queen, alors. Tes potes se turent dans leur anecdote qu’ils étaient entrain de te conter, pour se retourner vers la source de turbulence. Toi ? Et bien toi, tu portas ton attention sur ton verre de scotch que tu finis d’une bonne gorgée.
Tu lui offris finalement l’élégance de tourner sur ton tabouret, sur toi-même – à l’image des méchants badass dans les James Bonds – pour hausser un sourcil à son égard. « Est-ce que t'aboies tout le temps, petit roquet ? Ou est-ce que tu mords ? » Parce que c’était bien cela, ce qu’elle était, n’est-ce pas ? Un petit roquet pas beau. Et plus c’est petit, plus c’est teigneux. Mais elle pouvait aboyer autant qu’elle pouvait, essayait de te mordre autant qu’elle pouvait, tu allais en retirer plus de plaisirs que de douleurs.

Oublié tes amis un peu gras, un peu beaufs, un peu pas du tout intéressants. Tout ce qui t’importait, à présent, c’était de jeter de l’huile sur le feu. Parce que tu étais un peu pyromane sur les bords, et tu n’avais jamais peur de te brûler. « Ce n’est pas comme cela qu’on demande, jeune fille. Et je suis galant avec les femmes, pas avec les chiardes dans ton genre. » Petit roquet. Une chiarde. Tout pour l’infantiliser. Tout pour qu’elle se sente bien au dessous de toi – métaphoriquement, malheureusement –, qu’elle sache bien où était sa place. Et tout cela, sans perdre un seul instant ton sourire étincelant. Petit con impertinent que tu étais. Mais tu n’allais pas te laisser faire par une gamine, n’est-ce pas ? « Toutefois, je me sens d’humeur joviale ce soir. Alors, si tu arrives à me battre au billard, toute ta soirée est pour mon compte bancaire. » Parce que ouais, tu étais surprenant comme ça. Parce que ouais, la mdma commençait effectivement à faire effet. Parce ouais, tu n’en avais rien à foutre, puisque tu avais la thune. Parce que ouais, tu étais imbattable au billard, et de toute manière, la table était occupée. Occupée par cette bande de motards couverts de tatouages de prisonniers, qui puaient la bière et le tabac froid, et bourrés à la testostérone et aux stéroïdes. Dommage, la partie serait pour plus tard alors. Ou pas ?
Revenir en haut Aller en bas
https://imdone.forumactif.com/t92-tu-as-un-cul-plus-rafraichissant-qu-une-pasteque-en-ete-little-luan https://imdone.forumactif.com/t109-tear-my-yellow-dress-little-luan

Dolorès Bizzarri

Dolorès Bizzarri
Shitty family

pseudo : uroborus.
avatar : bambi northwood-blyth.
crédits : astra/jugband blues/unicorn
messages : 61
venue : 25/04/2017

quartier habité : thx daddy pour la baraque d'or paumée quelque part dans l'ouest.
frightened night ☾ luan Tumblr_static_tumblr_static_152kebthhepwosksoc8o0w048_640

bénédiction : cambriolée. lol. karma de mes couilles.
scoumoune : 139


frightened night ☾ luan Empty
MessageSujet: Re: frightened night ☾ luan   frightened night ☾ luan EmptyMer 10 Mai - 21:54

dingue.
ouais, dingue. à s'demander pourquoi s'démener dans cette totale démesure. elle le sait, dolly. elle le sait qu'elle a mieux à faire, qu'elle pourrait aller ailleurs, se sauver dans les rues, tel le chat d'salon qui veut s'taper les gouttières. elle le sait qu'elle a autre chose à foutre, pas forcément de plus productif, pas forcément quelque chose de beau ou d'chouette. mais elle a sûrement mieux à foutre, c'est clair. putain. c'est dingue. elle est dingue. à s'emporter pour un rien, à s'laisser aller à une compétition à la con qui vaut pas un clou. même le bar entier vaut que dalle. elle peut s'le payer elle-même. mais même la queen claque pas son pognon dans d'la sous-merde. elle en a rien à foutre de ce bar. elle en a rien à foutre de ces cocktails hors de prix au goût d'pisse d'âne. tout c'qu'elle veut, dans le fond, on l'sait, il le sait, elle le sait, je le sais. c'est faire chier luan. lui écraser les doigts avec ses talons et son ego, lui bousiller la rétine avec ses bijoux signés buccellati, lui enfoncer sa voix criarde dans les tympans, missile ultrasonique qui t'détruit le crâne. mais elle est pas folle dolorès. lol.
j'veux dire qu'elle est pas totalement aliénée prête à enfiler une camisole à la place de son caraco hermès. elle sait qu'luan, il s'en balek. c'est ça qui est dérangeant dans l'fond. d'croiser des gens comme eux. des j'm'en branlistes. parce qu'on l'sait dans l'fond. on l'sait, on l'avouera juste jamais. ils s'branlent pas tant que ça. mais c'plus easy de se faire connard suprême de tous les connards et d'mythoner sur soi-même, sur sa pauvre qualité d'espèce humaine. ça fait plus cool. plus swagg. plus rebelle. plus oufguedin, bien ou bien ? puis ça aide à pas perdre sa face de clown devant la vie qui t'fout des torgnoles jusqu'à c'que ton sourire devienne grimace et qu'tes joues deviennent rivières. non parce qu'en vrai, luan aussi c'est un humain, askiparaît. même si ça, dolly l'zappe et l'rezappe comme ça l'arrange. comme le reste du bas peuple. dolly c'était la gamine qui croyait qu'tous ceux qui l'entouraient étaient des putains de robots et qu'elle était la seule douée d'pensée. le nombrilisme à pas d'âge maggle. alors elle zappe qu'luan c'est un homme. avec de la chair et du sang, des artères et du cholestérol. elle préfère l'penser machine de merde un peu trop déglinguée dans son processeur qui ferait bien de rebooter avant qu'elle ne l'balance sur l'sol comme son vieil iphone. puis faut l'dire, c'est un trou d'cul, aussi. un bon gros trou d'cul qui s'croit plus malin qu'le monde entier, mais qui vaut pas vraiment mieux qu'le reste. hein ? c'est pas faux.
elle veut même pas répondre à sa voix d'bouc. d'boucanier ? non, juste de vieux bouc. la comparer à un roquet ou une gamine ça la fait doucement rire, grincer des dents intérieurement, parce qu'elle sait qu'venant d'la part d'une vieille épave bouffée par les mites ça vaut que dalle. c'comme si un pauvre flamingo s'mettait en tête d'insulter les couleurs d'un paon. y a pas de comparaison. pas d'quoi en faire un drame. puis quand il s'agit d'taper du pied elle sait attendre son moment la dolly. si elle répondait à toutes les insultes que l'monde lui crachait à la gueule ça ferait bien longtemps qu'elle aurait plus d'voix. alors elle préfère les snobber, s'draper dans sa dignité ou plutôt dans sa cape de chez mademoiselle coco.
elle préfère lui sortir un vieux rictus, aussi vieux qu'ses rides à lui. parce que c'est pas à lui qu'elle veut prouver quoique ce soit. c'est à elle même. parce qu'elle veut pas finir comme ça. non. dolly elle veut pas finir comme ce bon vieux luan. elle vaut mieux qu'ça. et ça lui prend les tripes un peu, ça remue tout sur son passage et ça laisse une impression d'sueur froide. non. elle veut pas dolly. finir comme lui. elle est mieux, elle. elle le sait que malgré toutes ses conneries, tout son bordel, toutes ses pièces en vrac dans son cerveau, elle finira pas comme ça. hein ? elle sait pas. je sais pas. p't'être que luan sait et ça. ça, ça ferait flipper. alors elle préfère se débattre et continuer à croiser luan, quitte à c'que ses nerfs s'mettent à cramer sous l'épiderme, plutôt que d'bader sur l'fait d'potentiellement lui ressembler. ça serait dingue. dingue. ouais.
vraiment dingue.
j'aime pas l'billard. c'est les gens qui sont frustrés d'pas pouvoir chopper qui jouent au billard. ou les vieux cons. un sourire amusé, un regard vers les bouffons qui accompagnent le loup. même le p'tit chaperon rouge l'a abandonné, il est tout seul comme un gland au milieu des moutons. un roi avec une cour perrave, ça vaut rien. rien du tout. elle se commande à boire. un verre de sky, parce que c'est l'seul truc qu'à pas l'air trop infâme sur la carte. mais comme j'aime bien l'fric, et surtout profiter du fric des gros rats comme toi, on va dire que l'offre est intéressante. ouais, intéressante c'est un grand mot. sourire putassier. sourire carnassier. la hyène en fourrure rose pétasse n'a peur de rien. pas même les quelques connards qui squattent la table aux boules colorées.

des gros durs, de chez durs. l'genre de clichés que tu vois qu'au ciné. les mauvais garçons, les mecs qui conduisent des motos et puent l'essence au point d'se demander s'ils vont pas finir par cramer sur place. une belle bande de loosers, eux aussi, qu'elle se dit la dolly. rien d'plus que des tas de poussière lunaire. l'truc qui vaut pas grand chose à part son côté brillant so cheap. tout l'monde le sait, la lune c'est so 2008. elle termine son verre cul sec et s'dirige vers ces sales bêtes aux blousons noirs. parce qu'askiparaît luan est trop une tafiole pour virer quelques branleurs moustachus d'une table d'billard. vieux, con et lâche. à s'demander pourquoi la dolly continue de se mesurer à lui. elle le sait qu'elle vaut mieux, tellement mieux que ce p'tit vieux bientôt gâteux. avec ses rétines déchirées par la md et son sourire de troufion en chef. parce qu'en vrai dolly c'pas un p'tit roquet, au grand damne du gros loup, mais un putain de pitbull. quand elle commence à mordre elle lâche plus l'morceau quitte à finir décapitée. sang d'dragon de komodo dans les veines, même une fois coupée sa tête continue d'serrer les mâchoires au point d'tout broyer sur son passage. fait gaffe à l’hémorragie, luan, peut importe de quel camp elle gicle. puis quand on porte un costume à plus d'dix-mille boules on évite les tâches, hein ?
alors dolly elle s'impose. elle implose. elle va exploser à la face de ces mecs trop grands, beaucoup trop grands, même pour ses talons de pute hollywoodienne. ils jouent. elle veut jouer aussi. et lui, doit bien s'marrer. alors dolly elle débarque au milieu de la partie, au milieu des rires gras et des odeurs de clébards bourrés. elle débarque, un mec vient d'jouer, elle choppe la boule blanche, et avec l'sourire de l'innocence qui cache le diable, elle la fout dans un trou. parce qu'elle aime pas l'billard dolly, mais elle sait qu'la baballe blanche dans un trou c'est pas joli joli askiparaît. ça s'voit d'ailleurs à la gueule du molosse qui semble vouloir déjà lui fracasser sa perche, son bâton, son truc sur la tronche. oops. pas fait exprès. mais bon. maintenant qu'on sait que vous êtes merdiques à ce jeu vous pouvez p't'être... décarrer ? genre, now ? elle fait les yeux doux, les yeux de biche qui crachent de l'acide sulfurique. elle ignore les grognements et préfère zapper qu'elle s'est paumée dans l'arène aux lions et qu'elle vient d'marcher sur la queue d'l'un d'eux. elle va s'faire bouffer. elle va s'faire pulvériser. mais c'est pas grave. elle s'en branle. elle vaut mieux que ça. mieux que lui. mieux que ces gars. elle vaut mieux que ça.
alors elle s'pose sur la table, sans demander l'avis d'quiconque elle entend râler. gronder. marmonner. insulter. commencer à monter la voix parce qu'elle bouge pas son cul de biatch plaqué gold. l'un de ces blaireaux approche d'façon menaçante sa sa gueule de son visage de poupée doll, elle entend pas ce qu'il dit. enfin. elle fait même pas l'effort de l'regarder, alors l'écouter. faut pas déconner, les reines écoutent pas les gueux. c'est s'enfoncer d'la merde dans les oreilles. puis, là. BAM.
on lui choppe le bras à la dolly. on lui choppe le bras très fort. très, très très fort. comme une tenaille qui lui comprime les os. elle arrive pas à sortir d'ce piège dans lequel elle s'est foutue toute seule. ou presque. elle crache, elle griffe, elle feule et leur dit d'aller niquer leur race. mais c'est kitty face à doberman. paris risqué, victoire inexistante. con de luan.vas-y LÂCHE-MOI pauvre CONNARD, retourne enculer ta moto et enlèves tes sales pattes de c'que tu pourras jamais t'payer !
c'est la merde au pays des fêtards. y a d'la violence dans l'air et des poings qui planent.
Revenir en haut Aller en bas

Luan Wolf

Luan Wolf
My body is a crap

pseudo : djesus getnaked. swann.
avatar : ben fucking mendelsohn.
crédits : kinjiki. anaëlle. tumblr. lost river.
messages : 728
venue : 25/04/2017

quartier habité : loft new-yorkais dans l'ouest. ou au bar du hit me daddy. toutefois tu squattes un peu partout et nulle part à la fois.
frightened night ☾ luan Tumblr_oqvphwqAmr1vjdt8po1_400

bénédiction : t'es tombé dans une concession fraîchement creusée, alors que tu arpentais un cimetière la nuit. on ne dira pas ce que tu voulais y faire.
scoumoune : 548
mésaventures : ezekieljuandolorèsottoraphaëlluciojadeloumamehaninoaalucard ☾ chiara ☾ hit me daddy ☾ non pas toi because j'ai vraiment plus de place ☾ fermé pour le moment.

terminés

lou

abandonnés

isaacmaxime

(MDRRRR j'ai trop de rps jomeurs help.)


frightened night ☾ luan Empty
MessageSujet: Re: frightened night ☾ luan   frightened night ☾ luan EmptyMer 17 Mai - 16:22

C’était carrément l’histoire, presque pathétique et encore plus comique aux accents absurdes qui ne collaient pas à une certaine réalité que la société avait voulu imposer, d’une petite gonzesse qui ne connaissait pas bien sa place dans le système et qui voulait devenir calife à la place du calife. Ce qu’elle ne savait pas, cette poupée Doll, une de tes marionnettes préférées, c’est que toi, tu n’en avais rien à foutre d’une certaine couronne. Ta tête était bien trop grosse et remplie pour pouvoir s’adapter à un quelconque couvre-chef décoratif. Très peu pour toi, la couronne de lauriers – qui faisait tapette et ringard, qui plus était –, sur tes beaux cheveux argentés. Rendons à César ce qui appartenait à César, bordel de Dieu. Et ouais, bien que cela gonflait ton égo déjà surdimensionné, arrogance et narcissisme qui menaçaient de faire exploser ta grosse tête bien remplie à tout moment, tu n’avais jamais voulu de ce titre pompeux. Mais à croire que vous continuiez à vivre dans un semblant de démocratie, parce que le peuple – ces moutons noirs de la rue – avait décidé de t’élire roi, envers et contre tout. Et qui étais-tu pour contrarier les mœurs du commun des mortels – non, tu rigolais, tu te faisais un malin plaisir à aller à contre sens, juste pour faire chier ton monde, sauf lorsque cela te réussissait – ? Alors, tu avais accepté le titre. Toutefois, à l’instar de la reine de cœur, tu avais accepté le titre sans les responsabilités, préférant largement t’amuser à tes convenances et te divertir en coupant des têtes. Certainement pas celle de poupée Doll, elle était trop plaisante à regarder sur son petit corps bien formé. Alors, si elle voulait devenir calife à la place du calife, tu lui chaufferais avec plaisir le siège du trône avant de le lui laisser… mais pas sans mal, sinon où serait le plaisir ?

Puis elle avait cet esprit déjanté et sans limite, poupée Doll. Cette âme absolument pas poupée en porcelaine, malgré le fait qu’elle était assurément une princesse. À l’image de la princesse petit pois, elle était assurément toute aussi chiante et drama queen, mais la grande différence était qu’elle n’était pas aussi raffinée. Ses grands airs de péteuse plus haut que son cul ne trompaient personne, et surtout pas toi. Parce que tu étais pareil. Malgré tes costumes, tout aussi chers que ceux de ce précieux François Fillon, tu n’en restais pas moins un goujat de bas étage et absolument pas un gentleman, encore moins le prince charmant de ces dames qu’elles pouvaient imaginer. Cependant, tu te plaisais bien ainsi.
Bref.
Donc.
Poupée Doll, loin d’être une poupée fragile, avait cet esprit déjanté et sans limite, et tu devais bien avouer que cela te grisait, te faisait intérieurement vibrer. Tu étais déjà ce salaud qui n’aimait qu’un peu trop tester les limites d’autrui, expériences indécentes pour constater à quel point l’être humain était en réalité fucked up, malgré les apparences qu’il se forçait à maintenir – puis, tu devais avouer que cela était un très bon divertissement –. Alors, si c’était la personne en face qui venait te chercher, qui venait jouer avec toi, et en plus qu’elle apparaissait aussi excessive que toi, la jouissance n’en était que décuplée, et cela pouvait partir très loin, déraper très vite.
C’est pour cela tu ne pus pas t’empêcher de sourire, malgré ton air nonchalant tout à fait imperturbable, lorsque la fameuse poupée Doll finit par craquer et t’adresser la parole… ou plutôt t’agresser. La guerre était déclarée, et vous n’étiez pas prêts à enterrer la hache, encore moins à fumer le calumet de la paix ensemble. La paix, késako, ça se mange ?

Elle se donnait un air hautain, la princesse, un air pas subtil du tout où elle voulait faire croire au monde entier qu’elle était bien supérieure. Mais toi tu riais. Tu riais à ces attaques presque pathétiques, mais tellement mignonnes. Tu riais, pas du tout impressionné. Après tout, c’était ceux qui gueulaient le plus qui en faisaient le moins, n’est-ce pas ? « Allons donc, n’essaie pas de te trouver des excuses si tu ne sais pas jouer, poupée doll. Je veux bien t’apprendre, si j’ai quelque chose en retour. Et en échange, je serai clément. » Le surnom qui résonnait dans ta tête, prononcé à haute voix, parce que cela t’avait échappé, parce que tu voulais l’énerver un peu plus. Parce qu’elle était presque séduisante lorsque le rouge venait colorer ses pommettes. Le sourire pervers et savant. Le billard était pour les gens qui ne savaient pas pécho ? Bien au contraire, c’était une technique imparable des vrais connaisseurs. Tu ne comptais plus les fois où cela t’avait permis d’abuser une gonzesse que tu avais en vue, et où les parties s’étaient finies crapuleusement. Bien pratique.

Tu l’observas silencieusement se commander un whisky – c’est qu’elle avait du goût, en effet –, hochant la tête discrètement au barman pour lui signifier qu’il pouvait la servir et qu’il paierait pour elle… ce verre pour l’instant, parce qu’il fallait qu’elle gagne cette fameuse partie de billard pour que tu lui en offres plus.
Tu ne répondis pas non plus, émettant uniquement un soupir amusé. Alors le roquet s’efforçait de mordre en plus d’aboyer, mais les crocs avaient du mal à écorcher la peau de ton mollet pour pénétrer les chairs.
Assez impressionnante néanmoins dans ce qu’elle était, elle ne grimaça pas un seul instant lorsqu’elle but son verre pourtant cul sec. Ouais, elle était une représentation assez parfaite d’elle-même, tu devais l’avouer. Cependant, alors que tes potes s’esclaffaient de rire comme les hommes primitifs qu’ils étaient, toi tu fronças plutôt des sourcils, un peu inquiet, lorsque tu la vis effectivement se diriger vers la table de billard. Ce n’était pas la partie avec elle qui t’inquiétait, mais plutôt les gens qui étaient entrain de jouer. Tu savais qu’il ne fallait pas juger les gens sur leur apparence – même si tout le monde le faisait –, néanmoins tu connaissais ce genre de mecs. Si toi tu étais un salaud, dans ton propre style, eux étaient des sales types qui n’hésiteraient pas à envoyer une femme à l’hôpital, dans un sale coma. Des sales types qui devenaient encore plus facilement agressifs lorsqu’ils avaient un coup dans le pif. Ouais, si ton bas peuple n’arrivait pas à gérer la mdma ingérée – la drogue qui rendait amoureux et euphorique –, toi, même défoncé, tu arrivais à garder une part de lucidité – après ce n’était pas comme si cela avait été de l’héroïne –, et tu sentais planer l’atmosphère de danger à plein nez. Sens exacerbés à cause de la drogue ou non, tout puait soudainement dans ce bar miteux, et tu ne pouvais l’ignorer.

Puis on te passa la bouteille de scotch, ton gang se resservant à flot avant qu’elle n’arrive dans tes mains. Pur automatisme, alors que ton attention était concentrée sur le petit cul bien moulé qui se dandinait parfaitement au rythme de ses pas – non pas parce que tu matais, bien qu’un peu, mais principalement parce que tu attendais la suite des événements –. Elle faisait tâche, parmi ces gros durs. Tu savais très bien qu’elle avait des ressources, toutefois elle était vraiment la brebis fragile parmi ce troupeau d’ours mal léchés. Plus que jamais, elle te faisait en effet penser à un petit roquet, qui ne cessait d’aboyer pour qu’on s’occupe de lui, qui voulait jouer avec les féroces et méchants bergers allemands.
Ton souffle se coupa instantanément lorsque tu la vis balancer la boule blanche dans un trou, de cette éternelle manière insolente. Elle ne savait peut-être pas parfaitement bien jouer au billard, d’après ce que tu avais compris, mais elle connaissait assez les règles pour pouvoir être la pétasse provocatrice qu’elle était toujours. Malgré ton inquiétude, tu ne pus t’empêcher de glousser lorsque tu la vis s’installer sur l’imposante table de billard, son fessier princier parfait sur la moquette verte.
Qu’est-ce qu’elle pouvait être con alors. Ce n’était pas parce qu’elle était une jolie femme aux courbes attirantes qu’elle n’allait pas se faire démonter. Putain, les jeunes d’aujourd’hui voulaient apprendre la vie dans la rue, mais ne savaient pas du tout comment s’adapter, comment apprivoiser la cruauté sauvage de la ville. Toi comme elle proveniez de familles excessivement riches, à la différence que tu savais que cela ne t’ouvrait pas toutes les portes, elle… Elle avait encore beaucoup à apprendre, décidément.

Et tes soit disant potes qui redoublèrent de rire lorsque les gros chiens boueux commencèrent à vouloir lui apprendre la leçon, à cette gamine qui était effectivement une poupée à ce moment présent, alors que toi tu demeuras étrangement silencieux, chose plus qu’inhabituelle venant de ta part. Tes yeux étaient intenses en observant attentivement la scène. Étudiant la situation, tu ne daignas pas de te lever de ton tabouret… pas encore… pas tout à fait. Tu attendais de voir si la poupée Doll allait pouvoir s’en sortir par elle-même. Elle avait beau se débattre comme elle pouvait, sortir les griffes et feuler, montrer les canines, elle ne faisait aucun dégât. C’est son cri tonitruant, et bien trop aigu, qui te sortit de ta torpeur. Putain, mais elle était encore plus con que tu ne le pensais. Ouais, vous étiez tous les deux des fonceurs qui n’avaient peur de rien – askip –, néanmoins il fallait aussi avoir le savoir faire de la manipulation, être vicieux, savoir quand il fallait baisser d’un ton. Ce n’était pas en continuant à les insulter, les provoquer, qu’elle allait pouvoir s’en sortir.
Tu descendis alors de ton tabouret, en soupirant, tes pieds bien à plat sur le col crasseux et gras, au moment même où elle se prenait une baffe bien sentie dans la tronche. Une claque qui aurait pu tout aussi bien être un coup de poing. Tu n’y croyais pas au fait que c’était toi qui allais devoir la sauver. Vraiment, non. Tu n’avais absolument pas l’âme d’un héros, déchu ou non, le rôle ne t’allait pas. Tu préférais continuer à couper des têtes. Tu chopas le bras du mec qui l’avait frappé une première et qui la tenait toujours par le bras, mec qui faisait deux fois ta taille d’épaule, avant qu’il ne puisse abaisser sa main dans un second coup violent. « Je savais très bien que vous aviez un petit pois à la place du cerveau, mais pensez-vous que c’est comme cela que l’on traite une dame ? » Mouais… Tu n’étais pas mieux. Tu jugeais Dolorès parce qu’elle fonçait dans le tas, mais toi aussi tu étais incapable de baisser la tête. Après tout, tu ne faisais qu’énoncer la vérité, n’est-ce pas ? Et dame… Ouais, en parlant de Dolorès, c’était vite dit.
Tu vis le visage du gros lard motard tourner au rouge ketchup – pas beau du tout –, suer encore plus qu’il ne le faisait déjà, et lever une nouvelle fois son bras après avoir lâché la poupée. Voyant le coup arriver au ralenti – parce qu’il était plutôt lent à cause de son poids, malgré tous ses muscles, et parce que tu avais une certaine expérience en bagarre de bar –, tu esquivas de justesse la collision de son gros poing avec ton beau visage, avant de répliquer automatiquement en lui en collant une bien sentie dans le pif. Une gauche sèche précisément dans son nez qu’il avait déjà de cassé. Du sang jaillit immédiatement de ses narines, et toi tu te tins l’épaule qui souffrit sous la force du mouvement. Maudite épaule qui n’était que douleurs depuis des années. Alors que tu grimaçais en te massant l’épaule, tu ne vis pas arriver la batte de base-ball qui percuta cette fameuse épaule blessée, par derrière, et tu fis projeter contre le mur, en hurlant, d’un cri rauque et étouffé, de surprise et de douleur. Ignorant la souffrance, tu attrapas vivement une chaise et l’empoignas fortement avant de la foutre dans la tronche du mec qui avait osé te frapper.
Ce qui s’en suivit fut une bagarre plutôt violente, où personne n’en ressortit vraiment indemne, et encore moins le mobilier. Heureusement pour toi, tes potes finirent par te rejoindre, ne te laissant pas seul contre cinq gros gaillards. Au bout d’un moment, dans le bordel de la scène, tu attrapas l’avant-bras de Dolly, sur lequel figurait un beau bleu à cause du précédent connard qui l’avait chopée, pour la sortir prestement du bar, qui allait assurément finir en miettes. Une fois dehors, tu te permis de souffler. « T’es vraiment casse couilles, fuck ! Je suis pas là pour te sauver quand tu te fous dans la merde, fucking hell ! » Tu lui gueulais dessus à présent, alors que tu n’étais même pas vraiment énervé. Tu ne savais pas pourquoi tu gueulais. Peut-être parce que tu avais encore l’adrénaline qui parcourait ton corps à toute allure.
Alors que ta respiration reprenait un rythme à peu près normal, tu sentis peu à peu à quel point tu étais amoché. Du sang perlait de ton front et de ton crâne, suite aux nombreux coups de battes de base-ball que tu t’étais reçu, tu avais aussi des bleus parsemés sur le visage et probablement sur tous les corps. Néanmoins, c’était ton épaule qui te faisait le plus souffrir. Une douleur fulgurante et aigue comme cela faisait longtemps que tu n’avais pas ressenti. Tu ne pouvais pas la bouger sans hurler de douleur. « Fuck, tu pouvais pas me laisser dans mon trip tranquillement, s’pas ? » Fallait vraiment que quelqu’un finisse par lui apprendre la vie. Et toi, ce n’était pas ton rôle, merde. Tu avais pris le poste du roi, mais sans les responsabilités. Puis tu avais déjà deux enfants qui avaient débarqué dans ta vie, tu n’en avais pas besoin d’une troisième. Surtout aussi casse burnes que celle-ci. Quoique ta fille était aussi pas mal dans son genre… Putain, tu avais besoin d’une cigarette.
Revenir en haut Aller en bas
https://imdone.forumactif.com/t92-tu-as-un-cul-plus-rafraichissant-qu-une-pasteque-en-ete-little-luan https://imdone.forumactif.com/t109-tear-my-yellow-dress-little-luan


Contenu sponsorisé



frightened night ☾ luan Empty
MessageSujet: Re: frightened night ☾ luan   frightened night ☾ luan Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

frightened night ☾ luan

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» what you know (luan)
» burn out. (luan) [HOT]
» douleur à l'âme (luan)
» luan wolf ☾ 04 13 88 24 69
» jam ☾ the night we met.
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
chienne de vie :: 
porto-vecchio
 :: Nord
-