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 two ghosts † angello

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Otto Aloisi

Otto Aloisi
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MessageSujet: two ghosts † angello    two ghosts † angello  EmptyVen 26 Mai - 0:59

c'était pas le genre de gamin à croire aux contes de fées, ni aux dragons, ni à tout ce qui se rapproche de près ou de loin à la magie, une fantaisie de ce genre qui lui aurait vendu du rêve. il a toujours été très rationnel otto, à appeler ce qui est un chat un chat. un mort un mort. il a gardé ses rêves et ses illusions pour les autres et s'est imaginé un avenir coloré en rose, il a compté sur ses doigts les années qui séparaient sa jeunesse de la liberté, attendu de pied ferme que le monde lui ouvre grand ses bras, dans un monde parfait. la seule fois où il s'est permis de penser à sa petite utopie a été la dernière. les barrières se sont renfermées, juste le temps d'un battement ce cil et il s'est retrouvé seul avec lui même, dans la cage aux fauves. il a attendu le meilleur pour tomber dans le pire et au fil du temps c'est à la paix qu'il a arrêté de croire, dans le monde, dans sa tête, dans son coeur. quoi qu'il advienne, la violence reprend toujours le dessus, il est pas fait pour être heureux. le monde n'a jamais été rose et ne le sera jamais, c'est la première règle, celle que l'école n'aura pas aidé à faire rentrer dans le fond de son crâne. une leçon de plus qu'il n'a pas apprise, même avec le recul. il continue d'y croire. otto, il a jamais été sa meilleure compagnie, il se fait pas confiance, il se fait plus confiance depuis des années, il sait de quoi il est capable. rien qui ne soit louable. ce qu'il est devenu, ce gosse là a disparu depuis longtemps, emporté pour toujours, il a juste laissé quelque chose qui s'est construit avec du vent et des morceaux. il fait comme il peut pour être heureux sans l'être jamais complètement et n'être triste que quand c'est réellement nécessaire. en réalité, il voudrait toujours être triste otto, parce que ça le soulage et qu'à ce moment là il a vraiment l'impression d'exister, la douleur ça l'a toujours rendu plus présent, ça fait le tri. au moins, y a sa part d'humanité qui est reste à la fin. mais y a un temps pour tout. et les années qui passent l'interdisent l'une après l'autre de laisse à la vue de tous ses doutes et ses craintes. adulte responsables, écrit sur son front, marqué sur son visage.
pourtant. pourtant il aurait donné cher pour croire aux fantômes cette fois là, vendu son âme au diable pour qu'il soit réel, il aurait fait n'importe quoi. mais il l'a toujours su. la magie, ça existe pas. et c'était juste un mirage, un coup de pas de chance, un visage parmi tant d'autres qu'à eu le malheur de ressembler d'un peu trop prêt à ce qui a bercé les nuits de ses quatre dernières années. ça l'a brisé un peu plus, ça l'a rattrapé alors qu'il commençait à croire que tout s'arrangeait. il savait que ça allait arriver. il a essayé de se consoler avec ses illusions,  mais il savait au plus profond de lui que rien ne serait plus comme avant, même en essayant. y a un truc qui cessé de fonctionner, une pièce qui se répare plus, qui se remplace pas, un vide impossible à combler qui a transformé ses jours en nuit. les couleurs sont parties doucement, les unes après les autres. le ciel n'aurait plus jamais la même couleur. et pas uniquement parce qu'une mer le sépare de sa terre natale, que des kilomètres le séparent de tout ce qu'il a toujours connu. il a jamais vraiment voulu guérir, de peur d'oublier. il a essayé d'attendre, mais il n'y arrive plus. y a tout qui est en train de filer, de s'échapper, de s'effondrer. il est en train de se brûler. et il espère juste qu'il restera quelque chose, quelques cendres pour renaître, mais il y tient pas trop. pour la troisième fois il se sent prêt à abandonner. à quoi bon s'acharner ? parce qu'à son âge maintenant, y a pas mal de choses qui sont foutues et qu'il sait qu'il peut plus rattraper le temps perdu.
gaspillé. il tombe en poussière. la seule chose qui lui rappelle qu'il continue malgré tout de se lever c'est qu'il n'arrive plus à dormir.
alors quitte à en perdre encore plus il s'égare un peu plus. il y peu rien et pourtant otto, ça a été plus fort que lui, il a déboulé dans sa vie, à angello, sorti de nulle part.  il vient prendre ce qu'il a  à donner. de la compassion, de la pitié sans doute. il s'en fiche sur le moment et il aura d'autres occasions de se détester. sur le moment il veut juste être rassuré, consolé. il ne sait même pas vraiment ce qu'il veut, sinon qu'il le cherche. quoi que ce soit. qui que ce soit. il laisse tout ça sur le paillasson quand il rentre, il se laisse aller au tintement de la clochette qui sonne quand il s'aventure dans la librairie. il est saisit par le parfum des vieux bouquins, mais ça l'attire pas plus que ça, il cherche le propriétaire. il erre, un peu comme un fantôme lui aussi. bien réel.
angello ? c'est otto. mais il sait sans doute déjà qui c'est, doit pas y avoir grand monde pour se pointer comme ça. pour venir à cette heure là, c'est presque la fermeture. c'est un oiseau de nuit otto, il préfère la soirée. il préfère la tranquillité. ça lui va bien comme ça. ça lui va bien au teint. il s'y est habitué, pour ça sans doute qu'il dort pas la nuit. il préfère la journée. ou la compagnie.  j'te dérange pas, j'espère. au fond. il a l'impression qu'il dérangera toujours. parce que c'est pas tant angello qui va voir, sinon un souvenir. c'est peut-être mauvais, ça l'est sans aucun doute. mais ça a quelque chose de vital qui le pousse à revenir frapper à sa porte. encore et encore. comme-ci c'était la  dernière chose à faire, qu'il n'y avait plus d'autres solutions. ça fait désespéré. c'est comme ça qu'il se considère, otto. comme quelqu'un de profondément paumé et désespéré, il sait pas où aller. il a voulu jouer au plus malin quand il s'est barré à son tour. mais il est parti sans rien, ni valise, ni clé. il est arrivé et après.
et après. rien du tout.
juste le silence.
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Angello Battini

Angello Battini
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MessageSujet: Re: two ghosts † angello    two ghosts † angello  EmptyDim 28 Mai - 15:48

c’est une fin de journée morose et le soleil éclaire plus grand-chose.
les grands ouvrages aux belles pages blanches qui sentent le neuf ne se sont pas très bien vendus aujourd’hui. de toute manière plus les jours passent et plus le chiffre d’affaire de la librairie diminue.
les gens ne lisent plus. ou en tout cas plus vraiment de cette manière là. ils préfèrent tenir entre leurs mains des tablettes, des ordinateurs, ces mille et uns objets de la technologie doués d’intelligence. ils ne prennent plus aucun plaisir à écorner le papier.
et angello ça le rend triste.
c’est pas tant la peur de manquer d’argent qui l’ébranle (y a toujours les trafics pour combler les blancs du compte en banque) que la déception de voir les gens s’égarer ailleurs, et donc de ne plus pouvoir essayer de communiquer sa passion comme il le voudrait.
bien sûr les habitués demeurent mais ils ne sont pas non plus des milliers. et puis il n’est qu’un petit libraire perdu dans ce monde des supermarchés et autres grands magasins.
il est assis un peu en retrait du comptoir. il n’y a pas grand-monde dans les rues de toute façon à cette heure là alors il profite, il laisse son esprit vagabonder. il essaie d’oublier son million d’angoisses et cette cyclothymie chronique qui le rend si perméable à toutes sortes d’émotions qui n’hésitent pas à changer toutes les cinq minutes.
il boit son café, trop noir, et touille encore et encore le liquide les yeux dans le vide et ce bien qu’il n’y ai pas l’ombre d’un sucre à l’intérieur.
le geste le détend. enfin, en théorie. là il essaie juste. il prétend. il s’invente une sérénité qu’il n’a pas connu depuis des semaines et de ses lèvres pleines s’échappe une symphonie de soupirs vannés.
mélodie triste interrompue par le frêle tintement d’une clochette.
la porte.
il pose le café à terre à la hâte et se lève, s’étire et se redresse. dos droit, allure de gérant.
il s’approche du comptoir, un peu curieux tout de même de savoir qui vient plonger son nez dans les bouquins à cette heure avancée de la fin de journée.
il voit se dessiner une silhouette qui erre un peu à l’aveuglette. il entend un prénom et puis il vient plus près encore.
puisque le visage il le connaît. c’est pas un client. c’est différent. c’est plus que ça. c’est surtout otto.
angello l’écoute et jette un coup d’œil à sa montre. il doit fermer dans à peine quinze minutes, bien sûr que non il ne le dérange pas. et puis de toute manière il n’y a personne. il fermera simplement un peu plus tôt. pour otto, pour son ami qui a l’air un peu -trop ?- bouleversé.
« évidemment que non tu me déranges pas. c’est l’désert aujourd’hui c’est affligeant…je te demande juste deux secondes, histoire que j’accroche le panneau de fermeture à la porte, et je suis à toi. »
et c’est ce qu’il fait immédiatement. il récupère la planche de bois sur le comptoir et sort deux secondes juste le temps de l’accrocher à la porte. la clochette tinte quand il entre à nouveau. il baisse un peu les stores. seuls quelques rayons de soleil de fin de journée arrivent encore à s’immiscer à travers eux.
ses pas le ramènent près de l’autre homme qui se tient dans la pièce.
« sens toi privilégié dis, j'ai fermé plus tôt juste pour toi. »
il se fend d’un sourire espiègle. il essaie de le mettre à l’aise. il veut surtout comprendre ce qui ne va pas. alors il pose doucement sa main droite sur son épaule et cherche son regard.
« tu veux t’asseoir ? boire quelque-chose ? dis-moi ce qui va pas. »
dis-moi tout. étale tes peines sur le comptoir et puis on pourra trier tous les deux, voilà ce qu’il tente de lui dire avec ses yeux. il veut juste comprendre et l’aider, comme à chaque fois. parce qu’angello il est comme ça dès qu’il s’agit d’otto.
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Otto Aloisi

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MessageSujet: Re: two ghosts † angello    two ghosts † angello  EmptyDim 18 Juin - 22:58

il voudrait s'excuser. il ne sait pas de quoi, mais il sent qu'il doit demander ce pardon, à angello, à lui-même, aux autres qu'il a croisé sans trouver les mots pour les remercier. il voudrait s'excuser, de rapporter sa valise pleines de cartes postales, remplies de souvenir qu'il raconte sans ardeur, parce le sang tâche la moitié et l'amour a fané l'autre. il a envie de lui parler de florence. du soleil et de la couleur du ciel là bas, mais il se souvient uniquement de la noirceur d'encre de la nuit qui le dévorait et de l'absence d'étoiles pour guider son chemin. pour les voir, il fallait grimper sur les toits. c'est peut-être pour ça qu'il a fini par s'y attacher et ne se retrouver avec sa personne, qu'en haut des immeubles. la ville sous ses pieds. pour se sentir roi un peu plus. ça a fonctionné, un an, deux ans, des dizaines jusqu'à ce qu'il finisse par faire tomber la couronne.
ici il n'a aucun empire, ici il est libre, mais les chaines de ses regrets s'accrochent à ses chevilles et le font couler. il se démène et ne fait que s'enfoncer encore plus. et maintenant qu'il l'a en face de lui, il se dit qu'il peut s'autoriser enfin à dire adieu. il veut pas partir.
tu as de l'alcool ?
il fait comme chez lui, mais c'est pas chez lui. et quoiqu'il fasse, y a ce sentiment d'être étranger à cette culture.
merci de ton hospitalisé c'est vraiment gentil.
ses doigts roulent contre ses tempes, il plisse les yeux, il détaille son visage encore et encore et il se demande à quel moment il a fait l'erreur de croire que ce visage là il l'avait déjà vu. c'est bien plus que ça. il le connaît, aussi bien qu'il se connaît lui même. il le connaît par coeur pour l'avoir si longuement observé jadis, pour l'avoir gravé sur ses paupières pour le voir même les yeux fermés. pour l'avoir tant désiré au point de l'avoir fait fuir. c'était un bel oiseau à  qui il n'avait jamais su chanter d'autre chanson que celui des chambres à canon. maintenant il le sait,  il se trompe, il tombe dans le panneau à chaque fois et se noie honteusement dans un regard qui ne lui est pas destiné. différent, qui n'est pas de la même couleur et qui pour autant n'en perd pas de son éclat. le visage plus fin, plus jeune, comme un arrêt dans le temps. parce que si c'était lui, il aurait du être marqué, mais il n'y a aucun passage du temps ailleurs quand dans le fond de ses iris.
pour une fois il peut réécrire le passé. il se dit qu'il peut le faire, qu'il peut combler de vide et ce manque qui n'a cessé de le dévorer. et comme avec elle, plus il le regarde, plus il ne sait plus si les sentiments sont présent, ou si la mélancolie l'emporte et prend le dessus sur les émotions. c'est que le souvenir de l'homme qu'il voit derrière est devenu inconnu, que l'image se floute et qu'il n'est plus certains de rien.
il ne sait pas  quoi comprendre de ses paroles, de son attitude avec lui, de sa compassion qu'il mérite à peine; si c'est pas  de la pitié et il ne veut pas savoir. ça briserait le charme, déjà qu'il n'y en a aucun. aucune poésie.
je sais plus où j'en suis en ce moment. j'ai l'impression que...
et les mots  viennent. et ils s'en vont. et il reviennent.
mais rien qui s'accroche.
que ma vie n'a plus aucun sens.
il y a raphaël. il y a andrea. et il y a les autres et il ne sait plus rien.
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