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 unravel † orion

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Otto Aloisi

Otto Aloisi
Love ? Whatever

pseudo : shalimar.
avatar : cillian fucking murphy.
crédits : kawaiinekoj(av) neondemon (sign).
messages : 596
venue : 24/04/2017

quartier habité : quartier nord, dans un appartement sous les toits à quelques pas du paradis en fermant les yeux.
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les autres : alexis la geek sexy.
scoumoune : 39
mésaventures : andrea ( terminé ) léandre hakim luan raphaël luisa angello † dolores + mame.


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MessageSujet: unravel † orion   unravel † orion EmptyMar 2 Mai - 21:10

jusque ici, ça fait une éternité qu'il ne s'est pas confessé, tellement longtemps qu'il se sent presque clostro et que quand le bois grince et que ça résonne, il peut pas s'empêcher de marmonner dans sa barbe que, merde, faudrait peut-être que ikea lance une gamme pour les églises parce que ça devient urgent. Il va finir par crever dans un écroulement  quand il est arrivé en ville, la première chose qu'il a fait ici, c'est de visiter, juste, visité au départ. il pensait même pas qu'il reviendrait souvent, à part pour des grands événements. histoire de, histoire de faire genre, il reste encore quelques morceaux de son éducation de catho, mixé avec les codes de mafieux. histoire de faire genre, il se rachète une morale. faut dire que ces derniers temps la foi l'a quitté - et sans doute la morale aussi, quoique que moins que par le passé - qu'il avait plus tant le coeur à croire qu'il pouvait être sauvé. jugé ça, il se doute bien qu'il a pas fini d'en baver. mais, il est trop occupé à bosser pour s'inquiéter de tout ça, trop occupé à s’inquiéter d'autres choses pour y accorder plus d'une pensée. qu'il dit. qu'il prétend.
à l'époque où il vivait encore en italie, il allait souvent à l'église, otto, presque tous les dimanche, quand il avait le temps.  il a toujours trouvé les lieux reposants. le silence, l'odeur d'encens, c'est paisible. c'est un endroit où personne viendra pour l'abattre, c'est un endroit où être invincible prend son sens et où au delà de ça, il se sent invincible parce qu'il se sent vivant, ici plus qu'ailleurs. ça à le don de le vider, vider la batterie, l'énergie, c'est un pur moment de pause où il est plus foutu de penser à rien d'autre qu'au vent, qu'à la l'humidité, qu'à la fraîcheur des murs, écouter le silence dans sa tête. et c'est tellement reposant, qu'il pourrait venir y dormir la nuit. peut-être qu'il trouverait plus le sommeil là qu'entre ses quatre murs, avec un bon plaid sur  les bras. l’ambiance un peu glauque en plus
et puis y a trois mois le nouveau prêtre à débarqué. otto il est pas spécialement du genre à aller vers les autres, en fait, c'est les autres qui viennent vers lui. il a beau essayer de les empêcher, de s'isoler, y arrive toujours un moment où ils se retrouve en face de ce qu'il essaye de fuir, que ce soit des gens ou son passé, c'est pareil. c’est exactement la même merde avec laquelle il sait jamais comment réagir pour pas que ça lui retombe dessus comme une pluie d’acide.  ça revient, ça le pourchasse. alors avant que ça l’assomme d’un bon coup de massue, qu’il commence à avoir des remords d’une vie banale , il a pensé qu'aller saluer le nouveau curé, ça pouvait être une bonne idée. pour être honnête, il s'attendait à vieux croûton, il aurait jamais parié sur un type frais et en pleine santé. il aurait jamais parié sur l'idée qu'il puisse apprécier passer du temps à discuter avec lui au-delà du semble fait que ça allait le gars qui lui raconterait la bible avant qu’il retourne s’endormir un dimanche après-mide. et quelque part, il aurait aimé ne pas commencer à s'accrocher, ça lui aurait simplifié les choses. même si au final, il risque pas grand énormément en sympathisant avec  curé. il a rangé sa paranoïa dans son tiroir à coté de son linge et il s'est levé de bon pied le matin, à l'aube. il a décidé qu'aujourd'hui il serait temps d'aller se confesser. c'est con, mais il se sent presque près à faire table rase, à oublier ce qui s'est passé, à pardonner ceux qui l'ont offensé ou un truc du genre. prêt à, recommencer. c'est pour ça qu'il s'est barré en corse. pour recommencer. alors maintenant, il est peut-être temps de s'y mettre. De mettre les pieds dans le plat, le taureaux par les cornes, porter ses couilles, bref.
bonjour mon père. Il sourit discrètement, il sait jamais exactement ce qu’il est sensé faire, ce qu’il doit prononcer, la bonne formule magique, faut dire qu’avant ça se faisait sur le tas, rien d’officiel. Et il a sans doute perdu la main. je viens pour confesser mes péchés.
Mais ça sonne tellement faux à ses propres oreilles qu’il se demande un instant, si rien que le fait d’oser venir ici c’est pas péché, après tout ce qu’il a fait.
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MessageSujet: Re: unravel † orion   unravel † orion EmptyMer 3 Mai - 13:10


Unravel.
       

Le calme règne en profondeur dans l'Église de Porte-Vecchio, tandis que le prêtre, caché dans sa pièce favorite, glisse sa langue le long de la feuille grisonnante, roulant avec agilité, un joint auquel il pense depuis qu'il est réveillé ce matin. Ses doigts viennent ensuite se glisser dans sa chevelure brune tandis qu'il écoute le silence apaisant, bien que dans le fond, quelque peu déroutant. La solitude est, en soit, quelque chose d'agréable, mais Orion ne peut, dans ces moments là, fuir ses démons. Tapotant du pied le carrelage glacé de la pièce, le trentenaire parcourt la pièce d'un regard éteint, avant qu'il ne se décide à allumer la roulée qu'il a glissé, quelques secondes plus trop, entre ses lèvres. La flamme gisant d'un briquet volé vient alors allumer cette douce drogue enivrante, tandis que l'adulte ferme un instant les yeux pour profiter de cet instant de liberté.

Après tout, le prêtre ne prie pas.
Ou alors, il fait semblant.
Car en toutes ces idioties, il ne croit pas.


Ses yeux bleus se rouvrent peu après, tandis qu'il se lève pour regarder par la fenêtre aux dessins colorés. Il ne supporte pas vraiment de voir tous ces anges le fixer de leurs grands yeux innocents. Il a l'impression d'être jugé, sans arrêt et pourtant, Orion se fiche bien de savoir ce que l'on peut bien penser de lui. Tant qu'il peut vivre. Tant qu'il peut être libre. De ses choix. De ses pas. De ses pensées. La liberté est la seule chose qui lui importe dans la vie. Enfin, il désire également pouvoir continuer ses trafiques. Les drogués ont quelque chose d'attractif, un on-ne-sait-quoi des plus agréables. Il les collectionne. Presque comme des trophées choyés, protégés, désirés. Ceux qui sont dépendant lui font un certain effet. A lui. Le Diable qui se contente de quelques joints pour ne pas devenir fou. Pour ne pas devenir complètement accroc.

Car devenir accroc signifierait perdre sa liberté,
Et l'humain ne pourrait se le permettre.
Il n'est pas prêt à la laisser glisser. A l'abandonner.


Orion. Quel doux mot. Quelle sublime constellation. L'homme répondant à ce prénom se demande parfois pourquoi sa mère a voulu l'appeler ainsi. Il n'a pas vraiment eu l'occasion de le lui demander. La Mort l'a emportée avant même que leurs regards ne se croisent. Il l'a tuée. C'était son premier meurtre. Et sûrement pas le dernier. Orion, il ne sait pas vraiment ce que c'est que d'être attendri par quelqu'un. Il ne ressent pas non plus la culpabilité de faire souffrir ceux qui l'entourent. Alors, quand on vient le voir à l'église, intérieurement, il se moque de ces croyants, de ces personnes qui viennent se repentir. Il ne les croit pas dans le fond, il feint l'inquiétude. Car l'humain est mauvais. Au plus profond de ses entrailles, le mal vit de manière totalement libre sans qu'ils ne s'en doutent, pour la plupart.

Mais au moment où ils tombent sur le prêtre,
Sonne leur défaite.
Car en cette antre il se permet,
De les rendre entièrement mauvais.


Orion écrase soudainement son mégot contre le vieux cendrier en verre alors qu'un léger grognement s'échappe d'entre ses lèvres. L'une de ses brebis égarées vient d'arriver. Il est temps pour lui de retrouver son masque. De reprendre les affaires. De paraître bon, doux et enjoué. Quelle ironie. Ses jambes musclées le guident jusqu'à la grande pièce où tous prient, lorsqu'il lit la bible le dimanche. Que de conneries qu'il peut raconter en ces jours de messe. Ses lèvres s'étirent en un doux sourire lorsque son regard accroche celui du bel homme venant d'entrer dans l'Église qu'il surveille depuis trois mois déjà. D'un geste de tête, il le salue, ses yeux bleus ne le quittant pas d'une semelle tandis qu'il s'approche un peu plus de lui, la démarche féline. « Vous venez pour vous confesser ? » Orion hausse un instant un sourcil alors qu'une certaine zénitude se fait sentir en lui.

De celui qu'il pensait endormi,
Il a gagné un petit effort.
Et demain, dans la nuit,
Il lui donnera tous les torts.


Le trentenaire lui fait signe, s'approche doucement du confessionnal. Il laisse entrer le jeune homme au visage agréable en premier, avant de le rejoindre de l'autre côté. Un rideau les sépare, doux comme de la soie, mais aujourd'hui, Orion ne jouera pas avec ce dernier, il est là pour en apprendre plus, pour connaître au mieux cette âme qui lui sera, bientôt dévouée, ose-t-il l'espérer. « Une faute confessée est à demi pardonnée, Otto, vous le savez. Je vous écoute. » Dit-il, ne le tutoyant pas pour cette fois. Ils vont débuter quelque chose d'intéressant, de sacrée, sûrement, aux yeux du futur confessé. Et Orion est heureux de savoir qu'il ne peut pas remarquer son sourire narquois, alors qu'il jubile d'impatience. Qu'il se laisse aller. Qu'il lâche enfin prise. Il ne pourra que mieux se servir de lui par la suite. « Vous n'avez pas à avoir honte de quoi que ce soit, vous pouvez débuter. » Les mots sortent de ses lèvres comme un serment. Mais, Orion sait à quel point il ment, à quel point il se fiche bien de savoir ô combien Otto s'en veut. Il lui apprendra à laisser ses démons reprendre le dessus. Bientôt.
       

       

       
☆☆☆ Beerus
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Otto Aloisi

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MessageSujet: Re: unravel † orion   unravel † orion EmptyLun 8 Mai - 18:50

évoquer son passé c'est ouvrir des plaies qui n'ont jamais bien cicatrisée, qu'on a refermée rapidement parce qu'il fallait avancer sans se soucier de la douleur. être fort, être un mâle, le mal. c'est exister ou crever, c'est manger ou être mangé et un choix a été fait dans la logique des choses et de l’enchaînement. manger, à contre coeur. il en a toujours gardé des cicatrices plus ou moins visibles, physiquement ou non, qui l'ont plus ou moins marqué avec le temps, qui refont surface pendant les soirs d'orages ou même quand tout va bien, qui se font et se défont. elles reviennent toujours, c'est la seule chose dont il est certain et qui restera immuable, c'est marqué dans le marbre, c'est gravé dans ses neurones et ça ne bougera plus. y a juste à faire semblant, que tout va bien se passer et garder la tête droite en se disant qu'avec un peu de chance, ça va vraiment bien se passer. jusqu'à preuve du contraire, ça fait quatre ans que rien n'a bougé, qu'il peut se coucher sans avoir peur de pas se réveiller. et pourtant il trouve pas le sommeil. ça fait quatre ans qu'il est libre et pourtant ça l'empêche de trouver au quotidien un visage de prison. c'est désespérant, pathétique, chiant et tout ce qu'on veut, c'est otto point à la ligne. on commence chaque chapitre par la même phrase on le fini par la même conclusion, ça  se lit sans envie.  son histoire à lui elle pas écrite sur son corps, sauf peut-être sur son visage et au fond de ses yeux bleus. exactement comme dans l'océan, au dessus y a le calme transparent où nagent des belles choses, mais au fond c'est tout noir, on peut pas respirer, on se fait écraser. c'est l'abîme qui attire l'abîme. c'est le territoire inviolé depuis des années, y a pas encore eu de magicien assez fort pour deviner ce qu'il s'y cache, de voyante perspicace pour y déterrer les cadavres. de psy suffisamment convaincant pour calmer les flots qui s'enragent dans ses pensées. rien qui n'a marché, rien qu'il n'a essayé jusqu'au bout, à part se reposer sur des toits et draguer des puceaux sans y faire attention, puis s'égarer dans une église et attendre que le temps passe. comme s'il passait différent entre dix murs de pierres et qu'il pouvait regagner toutes les années perdues. c'est un peu bête.
mais il y croit.
ça, qu'on peut être sauvé. c'est la dernière chose qu'il a, à laquelle il peut se raccrocher, qu'il a tatoué sur la cuisse, qui le suit depuis qu'il est haut comme trois pommes. les dernières valeurs qu'il restent qui ne soient pas  tachées par le sang et les larmes. il a retourné le problème dans tous les sens, puis ça a commencé à s'assembler. parler, parler c'est ce qu'il peut faire aussi, essayer de poser des mots sur ce qu'il a toujours considéré comme innommable. en dépit des nombreuses fois où il est resté à regarder en pensant que sa conscience ne serait que trop touchée. jusqu'à cette autre fois  où il s'est trouvé avec un pistolet dans la main et qu'il a tiré sur la mauvaise personne, la seule fois ou il a cru se venger, alors qu'il n'avait plus de raisons valables. où il croyait le faire pour quelqu'un alors que cette personne était partie depuis longtemps et qu'elle ne reviendrait plus jamais. parce que même lui n'en voulait plus. une fois il avait tourné la page, la seconde fois, elle s'était enflammée. et il n'en s'en était pas remit.  je vais essayer. ce sont de vilaines choses. des choses que même un signe de croix n’exorcise pas. je ne sais pas par où commencer.
et cette solitude. c'est plus difficile que ça, même s'il doit pas affronter son regard, y a raison d'avoir honte. du début à la fin. il y a quoi,  quatre ans, j'ai abandonné ma famille et cela fait autant d'année que je ne leur donne pas de nouvelles. mais je n'arrive pas à me sentir coupable de les avoir abandonné. la famille, c'est sacré, c'est sensé l'être. déjà d'avance les dés étaient jetés, il avait pas les bases pour bien partir dans la vie. foutoir, foutaises.
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